Mon petit doigt m'a dit...

Il y a quelques temps, j'avais vu Le Crime est notre affaire, suite de celui-ci, et j'avais adoré. Il était donc évident que dès que l'occasion se présenterait, je regarderais celui-ci. C'est désormais enfin chose faite puisque dimanche soir France 2 a eu la bonne idée de proposer ce film dans son programme. C'était une découverte totale, puisque je n'ai pas lu le roman d'Agatha Christie, et même pour tout dire je n'ai lu aucune des aventures de Tommy et Tuppence (mais je pense que je devrais).

Tommy et Tuppence (qui est un surnom) deviennent dans le film Bélisaire (?) et Prudence (qui porte très mal son nom). Tout commence par une visite à la vieille tante de Bélisaire, Ada : comme elle déteste Prudence qu'elle considère comme une prostituée, cette dernière attend donc la fin de la visite dans la salle commune de la maison de retraite ; là, elle fait la connaissance de Rose Evangelista, une pensionnaire aux propos étranges, dont l'obsession semble être une petite fille qui serait emmurée derrière une cheminée. Lorsqu'Ada meurt quelques temps plus tard, Prudence voudrait rendre à Rose un tableau qu'elle avait offert à la vieille dame. Mais Rose a disparu ! Prudence, persuadée d'avoir déjà vu la maison représentée par le tableau et y voyant une clé, se lance à sa recherche...

Le résumé est un peu embrouillé mais en fait, l'histoire l'est aussi. En fait, j'ai nettement moins aimé que le second volet. Les ingrédients sont pourtant les mêmes : un savoureux mélange anachronique entre les vieilles voitures et des prêtres en soutane d'un côté, et des téléphones portables de l'autre ; des personnages attachants et drôle, émouvants dans la tendresse qu'ils se portent l'un à l'autre, incarnés par des acteurs excellents, en particulier Catherine Frot, devant les costumes et le sac Hermès de qui j'ai bavé tout le long du film. Et pourtant, je me suis moins délectée qu'avec le second volet, ce qui est rare (habituellement, les suites sont plutôt moins bonnes). Il s'agit d'un agréable divertissement, mais sans plus.