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Mes lectures du moment 30

Par Jibouille

Et oui, déjà 30 chapitres. C’est dingue de voir comment le temps passe vite et surtout le nombre de manga que je peux acheter. Il faut dire aussi que je ne poste pas toute mes lectures à chaque fois sinon, je ne fera que ça et il y aurait des redondances avec les critiques.

Mes lectures du moment 30

Mais en ce mois de décembre, quelques nouveautés méritent un article, ainsi qu’un manga plus vieux que j’aime beaucoup. Si ça vous permet de vous donner des idées d’achats ou de cadeau (après tout, c’est bientôt Noël), c’est tout bénéf, non? N’y voyez pas tentation. Voyez-y illumination ^^

Suicide Island 1: Sei a de nouveau essayer de se suicider. Seulement, le Japon a adopté une loi face à ces gens qui rejettent la vie. Les récidivistes sont envoyés sur une île où les lois gouvernementales ne fonctionnent. Mais que cache réellement « l’île du suicide »?

Mes lectures du moment 30

Le sujet du manga n’est pas banal mais très actuel au Japon. J’étais donc curieux de voir ce que nous réservait le mangaka avec une telle histoire. Évidemment, il est difficile d’émettre une critique objective avec un seul tome mais on peut déjà se faire une idée. Surtout avec la mise en place du décor et des personnages. Et pour un début, c’est un bon début. Malgré un dessin particulier qui plaira ou non. C’est le genre de dessin qui ne fera jamais l’unanimité mais qui aura au moins le mérite de sortir de l’ordinaire. Ni bon, ni mauvais en gros.

Le plus intéressant est de voir comment un homme peut changer lorsque la vie prend un drôle de tournant. Et je ne parle pas uniquement de son instinct. Car ce n’est pas tellement le sujet du manga. Sur une île où ils acquièrent le droit de se suicider, ces gens vont en partie changer. En effet, en achetant ce tome, je me suis posé la question: comment le mangaka va justifier son oeuvre si les protagonistes se tuent les uns après les autres? Et bien, il y parvient en une phrase : « Je ne laisserai pas les autres décider de l’endroit où je vais mourir ». Cette phrase, fondamentalement curieuse voir hypocrite, cache en réalité quelque chose d’autre.

Il n’y a encore rien de définitif mais on sent que certaines d’entre eux, le suicide n’est pas une fin en soi mais plutôt un moyen d’attirer l’attention de leur entourage qui n’écoute rien de leurs problèmes et de leurs doutes. Pour d’autres, c’est également un moyen de fuir leurs responsabilités car ils ont peur de l’avenir et ne veulent pas affronter les difficultés de la vie. Quelque part, selon leur motivation, on ne peut s’empêcher de les juger car ils n’ont pas encore justifier leur choix (oui, ça reste une interprétation personnelle). Et dans ce lieu angoissant, le héros essaie de comprendre quelque chose qui lui paraissait pourtant évident jusque là. Était-ce vraiment une envie de mourir ou était-ce simplement une peur de vivre? J’ai l’impression que ça sera le but de ce manga.

Un bon début mais il faut se méfier des huit-clos qui tombent parfois dans la facilité. A suivre.

Dämons 1-10 : Heito était un brillant chercheur sur la nanotechnologie. Malheureusement, il refuse de prendre part aux recherches sur l’armement. Pour le punir, cinq de ses amis et collègues le torturent. Ils lui arrachent d’abord ses bras, avant de lui dévoiler le corps de sa femme et de sa fille, déjà mortes. Mais au lieu de l’achever, ils le laissent pour mort. Ils n’ont pas tué un chercheur mais ils ont libéré un démon. Celui de la vengeance.

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Mon petit coup de coeur du moment. Au scénario, on retrouve le génial Osamu Tezuka, papa de Black Jack et d’Astro Boy (pour ne citer qu’eux), même s’il n’est pas à l’origine du dessin. Toutefois, on ne peut ignorer son implication quand on voit le héros et sa cicatrice. L’histoire ne parle peut-être que de vengeance mais pas seulement. D’abord, le premier point que l’on note est ce qui pousse le héros à se battre. Dans beaucoup de cas similaires, c’est le désespoir et la douleur qui le pousse à tuer mais dans le cas d’Heito, c’est la haine et la rage. D’ailleurs, il n’est plus que ca, un démon empli de haine. Il est bien souvent difficile de le voir comme un humain et il m’a fait penser au Terminator.

L’autre sujet est en rapport avec ce point. Les bras d’Heito font fortement penser à ceux d’un cyborg, même si c’est une peu plus complexe que ca. En effet, on voit un affrontement entre science et psychisme. La nanotechnologie contre le zethmos, énergie du corps (pour résumer). Heito possède des bras que seul son esprit permet d’activer alors que ses ennemis basent leur force sur un apport technologique de pointe. Mais la rage qui anime le héros lui permet un emploi plus vaste et évolutif, ce qui lui donne un avantage. C’est ça qui saute aux yeux du lecteur et largement mis en avant.

Je ne m’attarde pas trop sur cette lecture car je l’ai bientôt terminé et que je ferai une critique plus conséquente. Je peux juste dire que pour le moment, c’est intense et que je dévore chaque tome.

Superior Cross 5 : Exa vient de découvrir qui était réellement Sheila. En colère et perdu dans une situation qu’il n’a jamais voulu s’avouer, il engage le combat contre celle qu’il aime. Après tout, il vient de trouver le roi-démon, le seul être qu’il s’est juré de tuer.

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Enfin un gros changement dans l’histoire. D’abord, le petit jeu de cache-cache vient enfin de prendre fin et c’est pas trop tôt. Voilà 13 tomes qu’on se demande comment ce moment va se dérouler et comment les protagonistes vont réagir face à un tel aveux. La réaction n’est pas surprenante en soi et c’est exactement ce à quoi on pouvait s’attendre. Mais le point fort de ce tome n’est pas la révélation qu’on attendait. Elle se situe à un autre niveau, qui manquait un peu jusque là.

Je parle de l’apparition du véritable méchant. Jusque là, il n’y avait pas vraiment de méchant en tant que tel puisque ce n’était qu’une manière d’introduire une situation compliquée mais comique. Or là, le big boss est enfin révélé au grand jour, ce qui permet par la même occasion de lever le voile sur quelques points du passé. A la rigueur, il aurait été plus logique de faire démarrer un nouvel arc sur ce rebondissement.

La suite s’annonce des plus passionnantes car on a vraiment le sentiment que le scénario a enfin pris son envol. Il faut juste espérer que l’auteur ne va pas une nouvelle fois partir dans un petit délire.

Le Berceau des Esprits 2 : Toujours coincés dans le bateau, avec des zombies, les cinq lycéens tentent de survivre. Après un combat contre une camarade de classe, devenue folle, le doute n’est plus permis. Quelque chose change les gens en monstre. Mais vont-ils survivre au bateau également?

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Ce 2ème tome est un peu moins intense que le premier. Il reste bon et angoissant car toujours en huit-clos mais l’histoire n’a pas tellement avancé. En réalité, il s’est essentiellement concentré sur le passé des personnages pour les rendre plus sympathique et pour permettre de voir ceux qui seront de potentiels ennemis. Mais un tome juste pour cela, je trouve que c’est un peu une perte de temps et étaler ce genre de révélations auraient sans doute étaient plus logiques.

D’autant plus que sur le reste, on apprend rien de plus. Par exemple, pourquoi le bateau s’est retourné (et même, quel est l’origine de l’accident) et d’où vient le virus qui transforme les gens en cannibale psychopathe? Sans avoir toutes les explications, on aurait avoir des débuts de réponses. Mais rien. Juste une présentation des personnages (qui aurait d’ailleurs du avoir lieu dans le premier). Enfin, j’espère juste que le prochain sera un peu plus passionnant mais après deux tomes, on va pas faire le difficile, c’est pas mal du tout mais c’est un manga à juger sur la durée.

Au moins, on reconnait le mangaka avec son dessin qui est vraiment particulier. Pour ceux qui aiment les mangas angoissants, ils seront comblés.


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