Les Contes de Terremer

Genre: dessin animé
année: 2006
Durée: 1H55

L'histoire: A Terremer, un monde imaginaire peuplé d'êtres humains et de dragons, le prince Arren, un adolescent, fuit son château et erre dans la campagne. Il rencontre l'Epervier, Therru ainis qu'une sorcière.

La critique d'Alice In Oliver:

Goro Miyazaki est bien sûr le fils de Hayao Miyazaki, le cinéaste ayant pour ambition de marcher sur les traces de son père.
Une tâche qui se révèle compliquée tant le paternel a signé de nombreux chefs d'oeuvres dans l'animation japonaise.
Et malheureusement, Les Contes de Terremer, bien que fidèle à l'état d'esprit des studios Ghibli, peine véritablement à convaincre.

Certes, les thématiques évoquées (ou plutôt balayées) par ce dessin animé restent passionnantes. Il est question ici de Dame Nature, désormais livrée aux mains des hommes cruels et avides de pouvoir.
Le sujet n'est pas nouveau. C'est même l'une des lignes directrices des dessins animés made in Ghibli.
Mais Les Contes de Terremer abordent également le thème de l'immortalité à travers le portrait d'Arren, un adolescent en souffrance et en quête d'identité.

Certes, le jeune homme aura la chance de rencontrer des personnes sages (Epervier et Therru) mais aussi des personnages peu recommandables, à l'image de cette sorcière maléfique.
A partir de là, le dessin animé de Goro Miyazaki mélange maladroitement monde imaginaire, dragons, sorcellerie et dame nature au service d'un long-métrage parfois pénible, longuet et bavard. Ne parlons même pas de l'absence totale d'humour...

Ensuite, d'un point de vue graphique, Goro Miyazaki ne s'est pas foulé le poignet non plus. Joli paradoxe de proposer une parabole sur la beauté de la nature sans proposer le moindre décor digne de nom...
Bref, cela fait beaucoup de défauts au final. Reste une aventure qui se suit sans déplaisir, mais tellement en-dessous des autres productions Ghibli...

Note: 09.5/20