Dans la famille des super héros, je voudrais le Captain America. Un de plus, mais celui-là, issu de la planète Marvel a peut-être quelque chose que les autres n’ont pas. Ses origines de gringalet, son côté maladroit, presque maladif et prompt à se prendre tous les gnons, le rendent sinon sympathique, pour le moins amusant. Et une fois doté d’une force incroyable, il est encore tout rigolo dans sa panoplie en forme de bannière étoilée.
Bref on ne le prend pas trop au sérieux, à l’image de ses camarades de classe et surtout de son supérieur le Général Chester Phillips, un rôle que Tommy Lee Jones assure avec l’importance qui sied à son rang. Et c’est ce qui me plaît bien dans cette nouvelle adaptation du super-héros : personne ne se prend la tête, pour un résultat hyper divertissant. L’humour en demi-teinte ne gâche pas le plaisir du grand spectacle offert par une course poursuite en motos des plus futuristes ou l’attaque de la base du méchant Crane Rouge (Hugo Weaving ) là encore défendue par des armes hyper sophistiquées .
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On y mélange ainsi allègrement les époques et les références aux films de genre .James Bond pour les gadgets et le coup du sous-marin qui apparaît comme par enchantement, « Mission Impossible » sur l’attaque du train de Crane Rouge, alors que le bouclier magique dont est affublé Chris Evans (qui y croit, dur comme fer) n’appartient qu’à lui et à l’esprit des aventuriers à la Spielberg. Le voir faire des ricochets sur les tanks ennemis et tel un boomerang revenir à destination, me fait encore rigoler.
Ainsi affublé de toute une armada hétéroclite, notre héros d’opérette, superman de gaudriole, tourne des films de propagande, se produit sur les scènes avant de passer véritablement aux choses sérieuses : venir au secours du monde entier, à la demande des Etats-Unis, le pays de la liberté. Un message qu’il ne faudrait quand même pas oublier en guise de morale ou de conclusion à un film qui nous laisse sur notre fin. Histoire de mieux préparer les nouvelles aventures des Vengeurs , programmées au printemps prochain . Pas fous ces américains !
Les Bonus
• Commentaire audio du réalisateur Joe Johnston, du directeur de la photographie Shelly Johnson et du chef monteur Jeff Ford
• Habiller un héros • 10 mn
Sous titrage, rapide, il faut suivre. Dans ce chapître on nous rappelle toute l’importance du costume.Un des défis constituait à actualiser le style Marvel des années 40, pour qu’il fasse vrai, et qu’on puisse croire qu’il a existé à l’époque. Tout savoir sur les fondamentaux du costume : tenir compte de la BD tout en accentuant le côté réaliste.
Le rassemblement commence
Des bandes annonce promo autour de Marvel, sans grand intérêt dans le cadre de bonus dvd