J’évoquais hier la fascination pour le « wild ». Il y a également les rencontres qui renvoient à des
réalités vécues sur la route. Celle de tous ces adultes qui expliquent qu’il faut rester fidèle à ses parents, qu’il faut profiter de la jeunesse mais aussi songer tôt ou tard à
s’installer : « settle down my son… » Combien en ai-je côtoyés au cours des lifts que j’évoque ?
Et puis, il y a cette rencontre avec les hippies qui sont aussi présents dans mon livre à travers la silhouette
mélancolique de Nathan avec qui nous passons une journée jusqu’à l’arrivée en Californie. Comment ne pas mentionner la figure de Samantha, la jeune fille de Philadelphie
tombée amoureuse et que j’ai laissée derrière moi un peu dans des conditions similaires à celles d’Alexander ?
Et puis la débrouille et le plaisir qu’évoque Alexander, "never so happy than the time when you are
penniless »… Les petits boulots pour empocher quelques dollars, les moyens du bord pour se laver (un jet d’eau fera l’affaire… belle scène dans le film)...