Elle était en premier lieu une femme, au-delà de la chanteuse connue et reconnue, avec un talent inégalable, sa voix.
Elle était une beauté qui avait subit la vie et la pauvreté, la souffrance et les difficiles premiers pas de l'enfance. Elle était pieds nus, elle chantait avec une force intérieure qui m'a parfois fait sortir des larmes, elle était une puissante femme qui emmenait avec elle une pastille d'îles , celles du cap vert (à découvrir, plutôt que les Canaries vampirisées de touristes, déguster ces îles naturelles et surtout sa population souriante, pauvre et radieuse à la fois).
Elle était une femme de coeur, elle souffrait de son corps fatigué, de ses excès pour continuer à marcher, à avancer et probablement à oublier.
Elle était une battante d'un âge certain, respectée car grande sans orgueil, respectable car elle partageait ses résultats autour d'elle. Elle était, alors ne l'oubliez pas, car moi, simple fantôme, je ne peux retenir mes larmes en l'écoutant encore, encore ... à tout jamais.
Paix à vôtre âme, Césaria !
Regardez cette présence, puis sa voix, elle est chez elle,
elle se lève, elle tout simplement
et soudianement elle vous envoûte.
IMMENSE CESARIA !