Magazine Conso

Le Noël de l'écrivain

Par Anne Onyme

noeldelecrivainJo Hoestlandt
illustrations de Marie Mallard
Actes Sud Junior
32 pages

Résumé:

L'écrivain referma doucement sa fenêtre. Lentement, un sourire lui vint aux lèvres. Il retourna s'asseoir à sa table de travail et, sans hésiter cette fois, il écrivit quelques mots. Son visage s'éclairait à mesure que sa plume allait et venait. Il souffla sur l'encre pour la sécher et remit le capuchon de son stylo-plume étoilé. Puis il alla tranquillement se coucher. Il dormait d'un sommeil si paisible qu'il n'entendit pas le père Noël revenir pour voir ce qu'il avait écrit.

Mon commentaire:

Un écrivain en manque d'inspiration, la veille de Noël. Quelqu'un entre soudainement chez lui, alors qu'il est à sa table de travail, en train d'essayer de travailler. Effrayé, l'écrivain attaque l'intrus et se retrouve nez à nez avec... le Père Noël! On se fait parfois une fausse idée d'un livre, avant de l'avoir entre les mains. J'ai tout de suite été attirée par la titre de ce livre. Le Noël de l'écrivain. Ça m'évoquait toutes sortes de choses. Je l'ai commandé, en m'attendant à recevoir un roman jeunesse. J'ai été très surprise de me retrouver face à un album de 32 pages. Certes, il y a beaucoup de texte, mais ce n'est pas tout à fait ce que j'espérais. Je m'attendais également à lire un auteur scandinave. Allez savoir pourquoi! À cause du nom peut-être? L'album est aussi publié dans la collection Albums tendresse et je m'attendais à quelque chose de plus tendre, de plus charmant. Bref, j'ai mal commencé avec cet album et c'est un peu déçue que je le referme.

L'histoire est pleine de bonnes idées. Le Père Noël qui apporte à un écrivain l'inspiration qui fait tant défaut. C'est un beau cadeau de Noël. Mais voilà, le Père Noël histoire ne m'est pas apparu charmant du tout. Il n'avait pas l'air d'avoir envie d'être là. Je crois que l'on peut mettre en scène le Père Noël et en faire un personnage humain, voire par moments grognon, tout en restant sympathique. Le Père Noël démissionne de Jacques Pasquet en est un bel exemple. Ici, les personnages ne m'ont pas parus attachants.

Les illustrations n'ont pas ma préférence non plus. Elles sont colorées de teintes très vives et franches, qui rappellent beaucoup certaines bandes dessinées où la couleur est clairement ajoutée après. Elles manquent de profondeur et ne m'ont pas vraiment charmées. Elles sont correctes, sans plus. Quelque chose cependant qui m'a totalement échappé et que je ne comprends toujours pas, c'est que par moments, les personnages sont représentés de façon minuscule dans le décor environnant. Comme si par un tour de magie, l'écrivain se retrouvait à danser sur son bureau. Pourquoi? Je me le demande...

Ce que j'ai aimé, c'est la passion des mots qui animent les personnages. L'écrivain, en plus de rechercher l'inspiration, recherche le mot juste, la phrase parfaite. Celle qui lui permettra de commencer à écrire la plus belle histoire du monde. Cette passion des mots et de l'écriture me parle beaucoup!

Un album donc, qui me laisse une impression mitigée. Peut-être qu'à vous, il plaira beaucoup plus?

Un extrait:

"La nuit était presque finie... L'écrivain s'acharnait toujours. Il voulait absolument trouver les premiers mots du commencement de ce qui deviendrait, forcément, la plus belle histoire du monde." p.28


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Anne Onyme 24757 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog

Magazines