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Misifits 3 (2011)

Publié le 21 décembre 2011 par Flow

Misfits. (crée par Howard Overman)

Saison 3.

Un seul être vous manque...

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Comment Misfits allait-elle s'en sortir sans son personnage emblématique Nathan? Telle était la question sur toutes les lèvres de fans lorsque la nouvelle est tombée. Éléments de réponse.

Transition.

L'épisode de quelques minutes qui vient conclure l'histoire de Nathan et introduit le nouveau, Rudy, m'a laissé un goût amer. Je me suis rendu compte que je ne me ferais jamais vraiment au départ de Robert Sheehan. Les intrigues des épisodes des saisons 1 et 2 n'étaient pas toujours parfaites ou attrayantes. Il y a même eu un sacré creux au début de la deuxième fournée. Pourtant, la prestance de l'acteur rendait le tout plus digeste et irrévérencieux. Il était le moteur de la série. De plus, le nouveau pouvoir que lui avaient inventés les scénaristes aurait donné des scènes excellentes tant il lui correspondait à merveille.

Renouvellement.

Il s'agissait de renouveler la série. Ils ont eu l'idée louable de redistribuer les pouvoirs afin de créer de nouvelles dynamiques. Et ça a fonctionné (en partie). L'exemple le plus probant est le cas de Curtis. Sa capacité de se changer en fille a donné un des meilleurs épisodes de la saison lorsqu'il lui a permis de remettre en cause sa virilité et sa nature d'homme. C'était intéressant. Hélas, le concept a montré ses limites rapidement. Simon qui peut voir le futur, rien de neuf par rapport à l'invisibilité. Il conserve sa place centrale au sein du show. Quant aux filles, on reste dans l'anecdotique. Kelly ingénieure en fusée, c'est drôle deux minutes. Quant à Alisha, elle est restée transparente, en arrière plan. Les dynamiques sont vite redevenues routinières. Et c'est dommage. Reste le nouveau, Rudy. Et là, c'est la bonne blague. C'est Nathan 2.0. Il occupe le même rôle, fait la même chose et sors les mêmes vannes. Sauf que Joe Gilgun (malgré son implication certaine) n'a pas le charisme et le talent de Sheehan. C'est étonnant que les scénaristes se soient montrés si frileux. Ils ne voulaient certainement pas désorienter les fans. Dommage.

Bilan.

C'est pour ça que le bilan est mitigé. Les épisodes oscillent entre bon et ennui total. Le point positif est l'abandon (quasi) total du feuilleton. On revient à un épisode, un délire. C'est bien mieux même si c'est irrégulier. Les zombies, les esprits des morts étaient d'excellents idées. Les nazis (tant attendus), la MST de Rudy n'étaient pas très drôles. Une saison en dents de scie en somme. Il y a tout de même des intrigues suivies. Le couple Seth/Kelly (et l'ex-petite amie morte) était intéressant et l'intrigue des voyages dans le temps avec le Simon du futur est revenue sur le tapis pour (enfin) trouver une conclusion. Bref, une saison en demi-teinte.

Conclusion.

Attention spoilers. Je pense, au vu du final, que les scénaristes n'envisageaient pas l'éventualité d'une quatrième saison qui pourtant verra bien le jour. L'épisode ferait une très bon final. La dernière scène, dans laquelle Rudy parle de ”Happily ever after” ne trompe pas. Et c'était une très belle conclusion. La mort d'Alisha, le retour d'ancien personnages, une dernière apparition de Nathan sous forme de scène de la saison 1, le sacrifice de Simon et l'éternel recommencement de leur aventure. C'était parfait! Si on passe sur les incohérences liées au voyage dans le temps évidemment. Mais il y en aura bien une autre, avec deux membres du casting en moins. Étrange.

Comme le dit le poète, «un seul être vous manque et tout est dépeuplé». Je crois que je ne me ferais jamais à Misfits sans Nathan. Cette saison a de très beaux moments mais ce n'est plus ce que c'était.

Note:

pastèque commune


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