Magazine Culture

Sur le journalisme & l’édition.

Par Mysenseoftaste

La diffusion d’un documentaire au cinéma,  et une exposition sur la censure seront mis en parallèle ici.

I. A la Une du New York Times

A ne pas confondre avec News of the world du groupe de Ruppert Murdoch – News Corp. – qui vient de disparaître : c’est un quotidien, comme Le Monde en France et qui n’a rien à voir avec Time Magazine, détenu par un autre groupe de presse.

http://www.franceinter.fr/sites/default/files/imagecache/scald_image_max_size/2011/11/17/219625/images/affiche-a-la-une-du-new-york-times.jpg

Ce canard a fait ses preuves. Déjà, celle de sa longévité puisqu’il existe depuis 1851. Mais aussi celle de sa qualité, car sans elle et face à la révolution numérique, il aurait disparu.

Andrew Rossi nous montre la résistance d’un métier. Il nous invite dans les coulisses de ses rédactions, au coeur de New York bien sûr, dans un bâtiment conçu par Renzo Piano. On suit une petite équipe formée principalement par un ancien toxico (David Carr) devenu le chroniqueur des plus corporate qui n’a pas son pareil et d’un jeune premier qui a tout compris aux réseaux sociaux et à Twitter (Brian Stelter).

Les épreuves auxquelles il doit faire face sont la gratuité des informations en ligne et la baisse des investissements publicitaires dans les média traditionnels.

Sont abordés des problématiques sur le choix des sujets à mettre en avant, ou pas et des actualités telles que Wikileaks & Julian Assange, autour de la question de savoir s’il est bon ou non, comme se l’est toujours prévalu le journal, de tout dire et tout écrire ; le phénomène Twitter, la sécurité des sources et le niveau d’enquête sérieuse et enfin les scandales qui ont écorné son image dans les 2OOO’s.

Ca va vite, très vite. Parce que les mecs ne font pas semblant de bosser.

Toujours en salle.

II. Editeurs, les lois du métier @ Beaubourg

Sur le journalisme & l’édition.

Au premier étage de la bibliothèque du Centre Georges Pompidou, l’historique des censures des romans en France vous est contée, autour d’éditions originales litigieuses, de légendes (si si !), de déboires judiciaires, et de l’évolution des moeurs.

La loi de 1881 sur la presse prône la liberté de publication. Mais ce sont surtout ses limites qui sont affichées. Elles sont principalement d’ordre religieuses, politiques, morales, parfois relatives à la protection de la vie privée et des mineurs, aux contrefaçons, et témoignent de la limite des romans de fiction.

Jusqu’au 9 janvier 2O12.


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