Légionnaire

genre: aventure, guerre
année: 1999
durée: 1h35

l'histoire: Marseille, 1924. Pour échapper à la mafia après un match de boxe truqué, Alain Lefebvre doit changer d'identité en s'enrôlant dans la Légion étrangère. Avec d'autres recrues, il se retrouve au Maroc où l'attend un entraînement destiné à le préparer au combat. Les soldats sont envoyés aux confins du Sahara pour tenir le fort Brenelle qu'assiègent les rebelles berbères.

la critique d'Alice In Oliver:

A la fin des années 90, Jean-Claude Van Damme (JCVD) sait qu'il a tout intérêt à changer son fusil d'épaule. Tout du moins, il sait qu'il ne pourra pas continuellement sévir dans des films d'action ou dans des séries B d'arts martiaux.
Légionnaire, réalisé en 1999 par Peter MacDonald, offre l'opportunité à JCVD de changer de style. L'histoire nous plonge dans les années 20.
Nous faisons alors la connaissance d'Alain Lefebvre, un boxeur qui refuse de s'allonger pour un match truqué.

Il est alors pourchassé par la mafia locale et doit se séparer de sa bien-aimée. Afin d'échapper aux criminels, Alain Lefebvre s'engage dans la Légion étrangère.
L'entraînement sera long et difficile: on verra même Van Damme chanter la célèbre chanson de la Légion, "Tiens, voilà du boudin".
Un vrai grand moment de cinéma (je suis ironique) !

Pourtant, malgré les apparences et malgré un four cuisant au box office, Légionnaire n'est pas la bouse annoncée.
Le film est plutôt rythmé mais trop classique pour susciter un réel intérêt. Préparé au combat, Lefebvre et sa troupe doivent tenir un fort au Maroc attaqué par des guerriers berbères. On sent tout de même la production ambitieuse.
Pourtant, on a bien du mal à s'attacher aux personnages, le film privilégiant tout de même une certaine cruauté.
Van Damme est un peu à l'écart même s'il reste crédible dans son personnage. Donc, aucune surprise au compteur de ce film qui mélange action, guerre et aventures. Moyen quoi, très moyen...

Note: 08/20