Atelier Mercadal Vintage

Inès-Olympe Mercadal est née au milieu des chaussures. Son grand-père a créé la « Maison Mercadal », puis sa mère, la marque « Atelier Mercadal », aujourd’hui référence sur la scène de la mode. Des matériaux nobles, des couleurs riches, des lignes féminines et raffinées font le succès des collections Atelier Mercadal auprès des parisiennes.
Aujourd’hui, à 23 ans, Inès-Olympe a rejoint l’entreprise familiale pour créer, auprès de sa mère, sa ligne « Atelier Mercadal Vintage ». Cette nouvelle collection vintage est une déclinaison du modèle « Elena », créé en 1980, un escarpin haut de 7 cm. Un modèle aussi classique que rock’n'roll.
Rencontre avec Inès-Olympe Mercadal.

Quel est votre parcours ?
J ai fait des études de lettres à la Sorbonne, j’ai d’abord été pigiste puis j’ai intégré la marque « Apostrophe », pour laquelle j’ai adoré travailler.
J ai même fait de la peinture avec mon ami graffeur Jonas Sun7 avec qui je continue de collaborer pour « Mercadal Vintage ».
Depuis peu je chante également ! J’ai eu la chance de rencontrer des gens formidables qui m’ont poussée à exprimer mes envies créatives.
En parallèle, j’ai toujours travaillé pour la maison familiale mais de façon ponctuelle. J’ai intégré « Mercadal » il y a deux ans, je suis très heureuse aujourd’hui de travailler en famille et d’avoir la possibilité de le faire à ma façon, librement.

Comment est née la marque ? Comment et pourquoi vous êtes-vous dirigée vers la création de chaussures ?
J’ai grandi dans le sérail. Enfant, je jouais dans l’usine de mon père. J’ai eu envie de rendre hommage à mon grand père, fondateur de la « Maison Mercadal » et donc de rééditer le modèle « Elena » qui est notre modèle emblématique, de jouer avec les empiècements et l’asymétrie.

D’où vient votre inspiration ? Comment qualifieriez-vous le style et surtout la femme « Atelier Mercadal Vintage » ?
La femme « Mercadal Vintage », c’est une jeune femme comme moi, nostalgique d’une époque qu’elle n’a pas connue, fan des années 80, ou encore une femme qui a vraiment porté nos escarpins à l’époque. Mes escarpins sont adaptés à la ville, le talon conique de 7cm est un bon compromis pour les femmes qui veulent être élégantes sans porter des talons excessivement hauts, souvent inconfortables.

Que pensez-vous de la mode aujourd’hui ?
Je pense qu’aujourd’hui on a la chance de pouvoir s’habiller à des prix raisonnables grâce à des marques telles que H&M par exemple, et des vêtements vintage. Il suffit de porter de belles chaussures, un beau sac et de belles lunettes !

Quels sont vos projets et envies pour l’avenir pour la marque ?
Continuer à collaborer avec des amis artistes ou créateurs et élargir mes collections tout en gardant l’identité d’ »Atelier Mercadal Vintage ».

Et ça ressemble à quoi ?