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Peaches ‘ I Feel Cream

Publié le 23 décembre 2011 par Heepro Music @heepro

Peaches ‘ I Feel CreamSi elle a officiellement sorti cinq albums, en réalité seuls quatre l’ont été sous le pseudonyme de Peaches, le dernier étant I Feel Cream.
La sulfureuse Canadienne, mais désormais résidente de la fascinante Berlin (tiens, encore une artiste à s’y expatrier ?), s’est entourée de Gonzales, Simian Mobile Disco, Digitalism ou encore Soulwax. Tout ce petit monde l’a épaulée dans l’écriture et/ou la production des douze titres.
Dans un style mêlant toujours électro, punk, hip-hop ou glamrock, Peaches a absolument tout pour (dé)plaire à une certaine Lady GaGa. En effet, cette dernière ferait bien pâle figure à côté de sa contemporaine nord-américaine. D’ailleurs, Madonna ou Björk font partie de celles (et ceux) qui se pâment devant une telle « audace » (le terme semblerait presque une litote).
Inutile de vous recommander de ne pas prendre les paroles aux premiers degrés (ou plutôt si, mais seulement si vous n’avez pas froid aux yeux).
Au-delà des apparences, qu’elles soient voulues, provoquées ou juste imaginées, la musique est le seule chose sur laquelle nous auront finalement à la juger. Et là, en tout cas pour ce qui me concerne, je ne vais pas pouvoir faire autrement que la défendre et même plaider sa cause.
Du début assez fracassant avec de lourdes basses de « Serpentine », enchaîné à un titre qui parlera tellement à toutes les femmes et à tous les hommes aussi avec ses paroles « why don’t you talk to me ? », aux presque langoureux « Lose you » ou au suave et dansant « I feel cream », en passant par le rap de « Billionaire », Peaches brasse un peu de tous les univers électroniques actuels, grâce à une production variée tout en restant uniforme donc ultra cohérente.
Les femmes aussi ont des choses à faire entendre, et ce n’est pas Peaches qui va se gêner de balancer ses vérités d’une façon souvent provocante et parfois presque « virile ». Heureusement, elle reste toujours sexy. Et sa musique, même si pas révolutionnaire, n’en est que plus jouissive.

(in heepro.wordpress.com, le 23/12/2011)


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