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Le Joli Coeur

Publié le 23 décembre 2011 par Olivier Walmacq

joli_coeur

Genre: comédie
année: 1984
durée: 1h30

l'histoire: Frank et Bernard sont des amis de longue date. Frank est un séducteur. Bernard est un sentimental et n'aspire qu'à une seule chose: fonder un foyer. Mais comment trouver la femme sérieuse dont il rêve ?

La critique d'Alice In Oliver:

Indéniablement, Francis Perrin est le grand spécialiste des comédies sentimentales et amoureuses. Il suffit de regarder sa filmographie pour s'en convaincre: Le Roi des Cons, Tête à Claques, le Débutant ou encore Club de Rencontres, pour ne citer que ceux-là. Inutile de préciser qu'il s'agit de gros nanars, la filmo de l'acteur étant loin d'être irréprochable. Dans Le Joli Coeur, réalisé en 1984, Francis Perrin est à la fois derrière et devant la caméra.

Disons que Francis Perrin fait du Francis Perrin. Il est donc égal à lui-même dans cette comédie assez quelconque (pour être gentil).
Toutefois, Le Joli Coeur appartient à cette catégorie de comédies nanardeuses, tellement nulles qu'elles finissent par en devenir étrangement géniales.
Attention, SPOILERS !

Frank (Francis Perrin) est un grand séducteur et ne compte plus ses nombreuses conquêtes. Bernard (Sylvain Rougerie), son meilleur ami, est un romantique et un poète dans l'âme. Le jeune homme rêve avant tout de mariage et espère un jour trouver une femme sérieuse.
Après plusieurs péripéties, Bernard atterrit à l'hôpital et tombe amoureux de son médecin, Nina, une charmante jeune femme.

Hélas, la belle doctoresse n'est pas très accessible et semble surtout s'amouracher des gros cas pathologiques.
Qu'à cela ne tienne, Frank est prêt à tout pour la séduire. Après plusieurs tentatives ratées, Frank joue les grands paranoïaques de service.
Curieusement, la stratégie du bellâtre fonctionne et Nina commence peu à peu à s'amouracher de Frank.

Mais bien sûr, Nina finit par découvrir la vérité. Entre temps, Bernard tombe malencontreusement amoureux de la jeune célibataire.
Vous l'avez donc compris: le scénario est le grand absent de cette comédie paresseuse. Certes, Francis Perrin tente bien quelques gags.
Malheureusement, aucun sketch ne parvient à décrocher le moindre rictus imbécile. Pire encore, Francis Perrin nous proposera une parodie de Bruce Lee, le jeune homme affrontant quelques voyous dans un combat de parking truqué.
Un grand moment de solitude !

Note: 0/20 (désolé mais impossible de mettre plus)
Note nanardeuse: 16.5/20


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