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La Scène de Noël # Maman, j’ai raté l’avion

Par Callahan21

La Scène de Noël # Maman, j’ai raté l’avion
Quand Harry m’a proposé de participer à sa rubrique « La Scène » spéciale noël, je n’ai pas hésité un seul instant. L’idée était intéressante, le contexte idéal, mais j’étais loin de me douter de la difficulté de l’exercice. Ce n’est pas tant le choix du film qui a posé problème, « Maman, j’ai raté l’avion » s’imposant comme évidence, mais le choix de la scène. Le film de Chris Columbus est une pépite de A à Z renfermant une multitude de scènes cultes difficilement dissociables les unes des autres. Il a pourtant fallu n’en choisir qu’une.

C’est donc avec une certaine boule au ventre que j’ai débuté ma réflexion. Pourquoi choisir une scène plutôt qu’une autre, en particulier dans un film tel que « Maman, j’ai raté l’avion » ? Je voyais les cases de mon calendrier de l’avent s’ouvrir les unes après les autres sans pour autant parvenir à me décider. Je me suis alors posé une question simple : quelle scène de « Maman, j’ai raté l’avion » représente le plus l’ambiance de noël sans dénigrer la magie propre au film ?

Mon choix m’ait alors paru évident. Nous sommes à la fin du second tiers du film. Kevin McCallister (Macaulay Culkin) a pris conscience que sa famille lui manque et que ses propos tenus jusqu’ici ne sont pas dignes de lui. Il tente alors de trouver un peu de réconfort à l’église. Et quoi de mieux qu’une église comme lieu de recueillement le soir de noël ? Kevin y entre sans réelle conviction, persuadé que ses pardons ne lui ramèneront pas sa famille.

À peine installé sur l’un des bancs de l’église, Kevin aperçoit Marley (Roberts Blossom), son vieux voisin qu’il croit diabolique. Le vieil homme profite de l’occasion pour venir lui parler. S’ensuit alors une discussion pleine de morales : ne jamais se fier aux apparences, ne jamais cesser d’aimer un être cher, le dialogue annihile les préjugés, la peur n’a pas d’âge, etc. Tout se pardonne le soir de noël et c’est bien là, pour moi, la richesse de l’événement.

Mais la scène de s’arrête pas là. Kevin s’apprête à partir lorsque les cloches de l’église retentissent. Branle-bas de combat, Harry (Joe Pesci) et Marvin (Daniel Stern) s’apprête à cambrioler sa maison. Pas question pour le jeune garçon de se laisser faire. Il quitte l’église en courant, rentre chez lui, sort son plan de bataille et prépare tous ses pièges. Le talent de John Williams fait le reste. Sa musique sur cette séquence est d’une justesse incroyable. À ce moment précis, le dernier tiers du film a commencé. Kevin est fin prêt. Le réveillon de noël s’annonce périlleux pour les deux lascars.


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