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Live Report: The Kills – L’Olympia (12.11.2011)

Publié le 25 décembre 2011 par Gregkhech

Live Report: The Kills – L’Olympia (12.11.2011)

20h30 : The Kills arrive sur scène sous une clameur impressionnante. Alors qu’il n’a pas entendu la moindre note, le public est déjà conquis. Jamie Hince entame l’intro inquiétante de No wow tandis qu’Alison Mosshart, telle un animal en cage, fait les cent pas. Soudain, elle se jette sur le micro et, d’une voix puissante, répond aux cris du public qui se font de plus en plus forts. Oui : le concert a bel et bien commencé !

Après ce classique, le duo enchaîne quelques nouveaux titres. Ce soir, il est accompagné de quatre percussionnistes, vêtus de cuir, bandana rouge sur le nez. Dans une mise en scène réglée au millimètre, ils frappent leur tom bass pour soutenir la batterie minimaliste de Future Starts Slow et les bruits de balle de ping-pong de Heart is a beating drum.

VV et Hotel se retrouvent seuls le temps d’un Kissy Kissy on ne peut plus sexuel. Deux choristes les rejoignent pour DNA et Satellite : on navigue ici entre rock, blues, reggae et gospel. Alison est enflammée : elle explore toute la scène, joue avec ses cheveux, adopte des positions félines et – chose inhabituelle –  invite même le public à reprendre en chœur les « oh oh oh »  du premier single de Blood Pressures.

Live Report: The Kills – L’Olympia (12.11.2011)

SI le dernier opus est à l’honneur, le précédent, Midnight Boom, n’est pas en reste : Last day of magic, Black balloon… Mais c’est dans les nouveaux titres qu’on trouve les plus belles mélodies du duo : le Baby Says dédié à Kate est une pure merveille ;  sur Pots and Pans, Alison martèle un tom bass placé au centre de la scène tandis que Jamie montre tous ses talents de guitariste. Il prend un malin plaisir à allonger les riffs à la fin des morceaux et le côté harmonieux des compositions, généralement caché derrière le fuzz et la distorsion, apparaît sous les projecteurs.

Sûr de lui, le duo met le feu à l’Olympia avec un Cheap and Cheerful explosif. Le public est déchaîné et le Tape Song qui suit n’est pas le meilleur moyen de le calmer !

Live Report: The Kills – L’Olympia (12.11.2011)

Après 5 minutes d’attente, les Kills reviennent sur scène avec une remarquable reprise de Pale Blue Eyes : les héritiers du Velvet Underground subliment l’une de ses plus belles chansons. Avec sa casquette de marin, Hotel a même des faux airs de Lou Reed. Nous avons ensuite droit à un énorme doublé Sour Cherry – Fuck the People. Puis, c’est le calme après la tempête avec Monkey 23. Le concert s’achève sur un Last goodbye d’anthologie où la voix d’Alison est touchante de sincérité.

On sort de l’Olympia en se disant qu’on a eu droit à une vraie leçon de rock and roll, sauvage et maîtrisé à la fois : non, la plus grande médiatisation du duo n’a pas eu raison de son honnêteté, et on a bien senti que les deux compères étaient heureux d’être sur scène et de partager un grand moment avec ce public déchaîné. Alison et Jamie aiment la France, et celle-ci le leur rend bien !

SET-LIST :

No wow
– Future Starts Slow
– Heart is a beating drum
– Kissy Kissy
– U.R.A Fever
– DNA
– Satellite
– Last day of Magic
– Baby says
– Black balloon
– Pots and Pans
– Cheap and Cheerful
– Tape Song

RAPPEL :

– Pale Blue Eyes (Velvet Underground)
– Sour Cherry
– Fuck the People
– Monkey 23
– Last Goodbye

Article Réalisé Par Jim Calamel

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