genre: comédie
Année: 1981
durée: 1h25
l'histoire: Guy, à la rue et sans travail, trouve une bonne âme pour l'héberger, son copain Daniel, déménageur, qui vit avec sa compagne Françoise. Guy va non seulement faire perdre sont travail à Daniel mais également le brouiller avec sa copine.
la critique d'Alice In Oliver:
Pendant très longtemps, Michel Blanc jouera les incrustes et le boulet de service au cinéma. Que ce soit dans Les Bronzés et sa suite (Les Bronzés font du ski) ou encore dans son premier film en tant que réalisateur, Marche à L'Ombre, l'acteur aime interpréter les véritables sangsues.
Avec Viens Chez Moi, J'Habite Chez Une Copine, Michel Blanc trouve un personnage à sa mesure, Guy.
Attention, SPOILERS ! Après s'être fait licencier de son travail, Guy se retrouve à la rue. Toutefois, le jeune homme vient squatter chez son ami Daniel (Bernard Giraudeau). Ce dernier vit dans un petit logement (deux pièces) chez sa copine Françoise. Au départ, Guy ne doit rester que quelques jours, le temps de trouver un autre job et un nouveau logement. Mais très vite, Guy s'impose dans la vie du couple.
Dans un premier temps, il invite ses copines dans l'appartement de Daniel et Françoise. Ensuite, il demande à Daniel de le faire embaucher en tant que déménageur. Seul problème, Guy n'a pas vraiment les bras ni les épaules pour porter des meubles. Ensuite, Guy accumule les bourdes et les coups fourrés.
Il ira même jusqu'à voler une caisse de bouteilles de vin et manque de faire licencier son meilleur copain.
Pire encore, Daniel couvre les bêtise de son ami, mais les mensonges de ce dernier seront évidemment découverts par Françoise.
Finalement, Daniel se retrouve lui-même dans la rue en compagnie de Guy. Vous l'avez donc compris: Patrice Leconte signe une comédie hilarante et réjouissante, qui contient de nombreux gags et aucun temps mort.
Ensuite, le film peut s'appuyer sur d'excellents interprètes: Michel Blanc, le regretté Bernard Giraudeau, Anémone, Thérèse Liotard et Marie-Anne Chazel.
Bref, un comédie fort plaisante, qui se situe dans la tonalité du début des années 80: on y pointe ici le chômage, les plans foireux et certains individus marginaux.
Après, ce n'est pas vraiment une comédie à caractère sociale.
Note: 14.5/20
Bernard Giraudeau : Viens chez moi, j'habite chez une copine