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Bernhoft : Le soul man qui venait du froid (ATTENTION, groove irrésistible inside)

Publié le 27 décembre 2011 par Notsoblonde @BlogDeLaBlonde

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Bernhoft c'est d'abord un nom qui intrigue un peu. Forcément : l'homme vient de lointaines contrées nordiques et son patronyme en porte l'empreinte. Et attire l'attention. Dans un premier temps.

Puis c'est sa musique qui fait le reste. La différence. Et le positionne illico comme un des talents les plus prometteurs de la saison.

Ce trentenaire encore peu connu en France jouit déjà d'une solide réputation en Norvège, son pays d'origine et il est évident que les 5 titres de son EP  "5 breaks" (où son "tube" Cmon Talk  figure en deux versions) lui promettent la même popularité bientôt ici aussi.

Ambiance soul teintée de jazz, de pop et même de folk, la "faute" aux ambiances acoustiques chaleureuses, le ton est donné : ce musicien multi-instrumentiste ne se laissera pas enfermer dans une catégorie en particulier, l'objectif est au contraire d'abolir les frontières et de faire tomber les barrières musicales.

Si cette ambition est souvent revendiquée ces derniers temps, elle se concrétise rarement d'une si élégante façon. 

Côté textes, il est question de l'amour qui s'en va (Choices), de celui qui s'installe (Space in my heart), de la difficulté à communiquer (Cmon talk) :  C'est beau et universel.

Alors bien sûr, ce n'est pas avec 4 titres que j'allais me sentir rassasiée. En découvrant cet insolent talent, l'envie m'a prise d'aller prospecter un peu sur le net.

Et là ce que j'ai trouvé a achevé de me convaincre : cet artiste là me fascine.

Bien sûr il y a la vidéo de Cmon Talk sur laquelle il est seul et joue les hommes orchestres surdoués : deux micros, une pédale de boucles, une guitare, sa voix et juste ce qu'il faut de clapping discret : la magie opère.

Cette vidéo c'est aussi l'occasion pour moi de préciser qu'il n'y a qu'un point sur lequel j'émettrai une éventuelle réserve : sa coupe. Je ne disserte pas, je pense que tu vois où se situe le problème. Après c'est affaire de goût. (En même temps j'ai visionné des images plus anciennes et je me dis qu'au final, ça lui va plutôt bien peut être...). Allez d'ailleurs hop, je te mets une des vidéos dont je parle ici, pour que tu te fasses ta propre idée : A noter que mon dernier coup de coeur clairement teinté soul c'était Selah Sue, que depuis la belle a fait du chemin mais que déjà, à l'époque, je m'interrogeais sérieusement sur son étrange (et devenue pourtant culte) architecture capillaire. De là à s'imaginer que que pour me plaire, dans ce registre musical là, il faut savoir faire prevue d'une excentricité capillaire bien inspirée, il n'y a qu'un pas...que je ne franchirai pas (non parce que bien sûr je plaisante, hein, tu sais bien, je les avais d'ailleurs tous deux entendus avant de les avoir vus et j'avais craqué sur le son avant de pointer un index sur mon menton d'une étrange façon en me demandant simplement "mais pourquoi (et comment pour la miss Selah) enfin?"). Quoiqu'il en soit et en dehors de toute considération d'ordre physique, Bernhoft est un de mes récents GROS coups de coeur. J'avais reçu l'EP il y a un moment déjà, à l'époque où je devais d'ailleurs le rencontrer et puis je l'ai manqué. Alors j'ai tardé à écouter 5 breaks. Depuis que je l'ai lancé je n'ai de cesse de me le passer, je trouve qu'il sied particulièrement bien à l'époque et à la saison : Réconfortant et chaleureux, métissé et rythmé, Benrhoft délivre avec cet EP la juste dose de groove nécessaire pour survivre à notre trop long hiver.  A consommer sans modération pendant les gros frimas. Et même au delà.

A noter : Il sera à la Boule Noire le 17 janvier prochain.


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