Massacre à la Tronçonneuse: Le Commencement

genre: horreur, gore (interdit aux - 16 ans)
année: 2006
durée: 1h35

l'histoire: 1969, en pleine guerre du Vietnam, Dean a été tiré au sort pour partir se battre et son frère aîné tout juste revenu du front, est prêt à y retourner. Avant l'échéance fatidique, les deux frères et leurs petites amies se retrouvent en virée au Texas. Mais lorsqu'un motard les agresse, leur vie bascule.
la critique d'Alice In Oliver:

Après le succès du remake de Massacre à la Tronçonneuse au cinéma, les producteurs américains persistent et signent, non pas avec une suite, mais avec un préquel, donc, un retour aux sources.
Le but est donc de comprendre les origines de Leatherface. Le film répond finalement aux exigences hollywoodiennes du moment, à savoir de décortiquer les plus grandes sagas du cinéma. Hannibal Lecter en a déjà fait les frais, avec Hannibal Lecter: les origines du mal. Donc, pourquoi pas Leatherface ?

L'air de rien, avec le remake de 2003, Massacre à la Tronçonneuse: Le Commencement, réalisé par Jonathan Liebesman en 2007, constitue le sixième film de la franchise. Au niveau de la tonalité et de son ambiance malsaine, c'est aussi l'épisode qui ressemble le plus à la première version de Tobe Hooper.
La seule différence réside dans sa volonté de nous montrer les séquences de carnage.

Sur ce dernier point, pas de problème. Massacre à la Tronçonneuse: Le Commencement délivre largement la marchandise.
Même les habitués de boucherie sanguinaire auront intérêt à bien se tenir: certaines scènes de boucherie sont tout simplement insoutenables.
Pour le reste, ce retour aux sources reste tout de même assez décevant.

Finalement, malgré ses bonnes intentions, Massacre à la Tronçonneuse: Le Commencement ne retrouve que trop rarement la folie de la version de 1974. La faute revient avant tout à son scénario, bien trop classique pour renouveler le genre. Mais le problème ne se situe pas vraiment là, mais dans les origines mêmes de Leatherface. A ce sujet, le film est assez imprécis et guère pertinent.

Visiblement, Jonathan Liebesman a opté pour la facilité des situations, avec toute une série de séquences assez convenues.
Reste quelques clins d'oeil bien vus, notamment un faux shérif psychopathe, interprété par un R. Lee Ermey en pleine forme et des acteurs plutôt convaincants dans l'ensemble. Pour toutes ces raisons, je situe ce préquelle un peu au-dessus du remake.
Toutefois, ce préquel reste bien inférieur à son modèle (donc, le film de 1974).

Note: 11/20

Massacre à la Tronçonneuse - Le Commencement (2006) - Bande Annonce / Trailer [VO-HQ]