J'ai lu 45 romans cette année. Comme d'habitude, du bon, du très bon et du beaucoup moins bon. Voici donc mes cinq tops et mes cinq flops de l'année 2011 :
Les Tops
Les trois lumières, de Claire Keegan
Un texte d'une rare sensibilité. A peine 100 pages qui vous mettent les poils au garde à vous. Sublime.
Submarino, de Jonas T. Bengtsson
Un roman danois âpre et dérangeant qui laisse en bouche un goût amer. Typiquement la littérature contemporaine que j'apprécie.
Opium Poppy, d'hubert Haddad
Un sujet difficile (l'exil français d'un jeune afghan) traité avec maestria. L'écriture d'Hubert Haddad, entre poésie et réalisme, est tout simplement magnifique.
Skoda, d'Olivier Sillig
Un tout petit texte pour une histoire simple, belle et tragique. La concision de l'écriture est un modèle du genre.
Dans les forêts de Sibérie, de Sylvain Tesson
Entre Rousseau et Thoreau, Sylvain Tesson propose au lecteur de prendre un bol d'air frais sur les bords du lac Baïkal. Pour ne rien gâcher, c'est superbement écrit.
Les flops
Pfff, d'Hélène Sturm
Un premier roman totalement raté, brouillon et sans aucun intérêt. Le pire titre que j'ai lu cette année.
Les auto tamponneuses de Stéphane Hoffmann
Un sujet sans intérêt et une écriture tellement boursoufflée qu'elle en devient imbuvable. Il paraît que je n'ai rien compris à ce chef d'oeuvre. Je veux bien le croire !
Clèves de Marie Darrieussecq
Mon premier roman de Marie Darrieussecq et sans doute le dernier. Artificiellement vulgaire, l'écriture m'a semblé d'une très grande pauvreté.
La petite, de Michèle Hallberstadt
Un texte qui empile les clichés et donne dans la guimauve la plus fade. Le sujet (la tentative de suicide d'une collégienne) est traité de manière catastrophique.
L'homme aux cercles bleux, de Fred Vargas
Ma première rencontre avec Fred Vargas ne me laissera pas de souvenirs impérissables, c'est le moins que l'on puisse dire. A tel point que je me demande si je vais me laisser tenter une seconde fois.