Tous les regards se focalisent sur la petite balle jaune !
Alors certes, « Happy » n’est pas l’œuvre la plus aboutie de Naoki Urasawa et les scores affichés tout au long de ce neuvième volet ne sont pas toujours justes, mais cette saga me plaît bien ! Au niveau de l’intrigue et du suspense, on est encore très loin de ses séries cultes, telles que Monster, 20th Century Boys ou Pluto, mais au niveau de la maturité cette série s’avère déjà bien meilleure que les histoires courtes de Naoki Urasawa.
Le neuvième tome de cette série sportive prévue en quinze tomes se déroule dans le tableau final de l’US Open, où Miyuki a réussi à se hisser par la petite porte. Ce tome est donc à nouveau rythmé par les différentes rencontres que Miyuki doit disputer. Si les adversaires sont dorénavant d’une autre trempe, c’est l’adversaire potentielle du troisième tour et son célèbre coach qui suscitent l’intérêt de tous.
Le récit a beau à nouveau se dérouler en majorité sur les courts, ce sont les intermèdes, non tennistiques, mettant en scène les personnages secondaires de la série qui constituent à nouveau l’attrait principal de ce nouveau volet. Ce sont surtout les frasques de l’incorrigible Thunder Ushiyama et de son souffre-douleur Alan Carrington, qui continuent de divertir le lecteur. Si la redondance du passé scatologique qui lie ce personnage secondaire à Thunder Ushiyama continue d’amuser et que l’affrontement qui oppose sa pupille à Wendy Palmer, l’étoile montante du tennis mondial, s’avère passionnant, les passages consacrés à Sakurada et Keichiro Ohtori s’avèrent également très réussis. De la nouvelle orientation professionnelle de Keichiro au soutient inconditionnel de Sakurada, Urasawa n’oublie pas de toucher le lecteur.
Vivement la suite !