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[Critique Cinéma] L’Irlandais

Par Gicquel

Dinard, charmante ville bretonne  avec hôtels et restaurants, tout aussi sympathiques, mais surestimés parfois, fait, à l’été finissant, la fête au cinéma britannique . Le festival anime la cité qui en perd la raison au point d’en célébrer des œuvres particulièrement faiblardes. Je n’ai pas vu le reste de la compétition, mais le prix du public décerné à  » L’Irlandais » me laisse de marbre. Un film sympathique dans la lignée de «  Bon baisers de Bruges », avec un scénario moins consistant, une mise en scène pépère et une interprétation qui ne se force pas.

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Bref, un festival ! Pour résumer  l’histoire qui ne se prend pas la tête, (et c’est plutôt une bonne nouvelle)   tous les clichés sur le genre de la parodie policière sont au rendez-vous. Le flic local « bonnasse », noie autant sa solitude dans la Guiness que chez les prostituées. On lui adjoint un ponte du FBI car des trafiquants de drogue ont décidé d’investir dans son bled paumé du Connemara. Au passage, ce trio de turlupins  graisse la patte des flics du secteur, histoire de dormir tranquilles.

Bon, un meurtre ici et là, quand même et notre héros débonnaire se prend à réfléchir. Ce qui alimente le récit sans jamais le faire décoller. Comme tout est convenu d’avance, on pense que John Michael McDonagh a décidé de nous amuser un instant, ce qui ne dure effectivement qu’un instant. Un ou deux dialogues rigolos, deux ou trois scènes du même acabit, et puis basta, il n’y a plus rien à voir.

Je ne vois donc pas ce que Don Cheadle, est venu faire dans ce trou reculé du Connemara. Je le dis sans condescendance aucune pour ce pays que j’ai adoré visiter. Mais filmé de cette manière, cela vous donne envie de ne jamais y mettre les pieds.

[Critique Cinéma] L’Irlandais

Plus cliché, tu meurs...

A moins de tomber sur un flic de la trempe de Brendan Gleeson , qui  officiait déjà dans «  Bon baisers de Bruges ». Décidément, l’irlandais  coutumier de ce genre de mésaventures devrait se raviser. Et retrouver la splendeur de Mister Monk dans le «  Gang of New-York » de Scorsese ou même celle de l’agent de la CIA officiant pour «  Green Zone ». Un film que je n’approuve pas, mais l’acteur y possède la vista des grands comédiens. Rien à voir avec le sergent Gerry Boyle empêtré dans sa tourbe irlandaise. Ce qui fait le bon whisky, mais pas forcément les bons films !


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