La société avait grimé les vampires en personnages si romantiques que nombre de demoiselles impressionnables se jetaient au cou des acteurs qui les incarnaient au cinéma ou à la télévision. Non que ce soit leur faute. Les femmes étaient génétiquement programmées pour être attirées par les hommes de prestance qui transpiraient le pouvoir, des hommes dotés d'un haut degré de testostérone synonyme de beaux enfants à venir. C'était ainsi qu'étaient portraiturés les vampires de fiction, en général : riches, grands, forts et séduisants.
Insatiable - Meg Cabot
Hachette jeunesse, coll. Black Moon, 2011.