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Le Terminal

Publié le 05 janvier 2012 par Olivier Walmacq

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genre: comédie dramatique
année: 2004
durée: 2h05

l'histoire: Victor Navorski est un touriste comme un autre. Seulement, au moment de s'enregistrer sur le territoire américain, il est bloqué car son pays d'origine, la Krakozie, vient de voir son gouvernement renversé. Devenu indésirable il va errer dans l'aéroport.

la critique d'Alice In Oliver:

Non, la filmographie de Steven Spielberg n'est pas exempte de tout reproche. L'air de rien, le cinéaste est tout de même coupable d'avoir signé quelques inepties: Hook ou la revanche du Capitaine Crochet, Amistad, Always ou encore Indiana Jones et le royaume du Crâne de Cristal.
Indéniablement, Le Terminal, réalisé en 2004, peut se ranger parmi les crus mitigés (pour être gentil...) de l'ami Spielby.

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Une question se pose alors: mais qu'est-ce qui a pu attirer Steven Spielberg dans un scénario pareil ? C'est probablement la mention histoire vraie.
Car oui, Le Terminal s'inspire de l'histoire de Mehran Karimi Nasseri, un réfugié iranien et déchu de sa nationalité, bloqué à l'aéroport Roissy Charles De Gaulle.
Le scénario du film nous propose donc peu ou prou le même sujet.

Attention, SPOILERS ! Victor Navorski (Tom Hanks) arrive à l'aéroport de New York. Pendant ce temps, son pays, la Krakozie, est victime d'un coup d'Etat et fait de Victor un apatride. Le territoire américain lui est désormais interdit, et Victor ne peut pas rentrer chez lui. Voilà pour les hostilités.
Steven Spielberg choisit alors de donner un ton caustique à son film.

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Le cinéaste évite de verser dans le mélodrame et signe une comédie douce amère. Cette tonalité, qui hésite entre l'humour et la tragédie, sera reprise par le cinéaste dans Arrête-Moi Si Tu Peux, un film dans lequel on retrouve également Tom Hanks.
D'ailleurs, parlons de l'acteur américain. Sincèrement, je n'ai pas vu la version originale. Toutefois, la version française est à se pisser dessus !

En effet, Tom Hanks nous saque un accent bulgare (tout du moins de l'Europe de l'Est) à coucher dehors. Impossible de ne pas rire dès que l'acteur ouvre la bouche !
Ce qui nuit considérablement au film et à son propos, pas forcément inintéressant, mais également un peu vain. Clairement, les acteurs sont en mode cabotinage.
Tom Hanks ne délivre pas une grande prestation.

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A cela, rajoutez une pseudo romance indigente entre l'acteur et Catherine Zeta-Jones (toujours aussi inexpressive), et vous obtenez une comédie assez longuette. Le Terminal s'étale tout de même sur une durée de deux heures et cinq minutes de bobine. C'est assez long pour un film qui ne raconte pas grand chose.
Oui, on verra bien Victor Navorski effectuer plusieurs petits boulots, se balader dans l'aéroport ou encore se laver dans les chiottes.
A noter qu'il se gratte aussi le nez un moment donné ! Voilà autant d'anecdotes passionnantes pour ce navet dans les règles.

Pour le reste, Steven Spielberg a pour ambition d'égratigner le racisme et l'intolérance de son pays. Hélas, la critique ne fonctionne jamais ou presque.
Bref, pas grand chose à retenir du Terminal, que l'on peut ranger parmi les mauvais crus du réalisateur. Comme qui dirait: ça peut arriver à tout le monde, même aux meilleurs.

Note: 04/20
Note naveteuse: 14/20


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