Magazine High tech

Rayman Origins

Publié le 05 janvier 2012 par Gameinvaders

Après avoir été utilisé comme atout commercial pour créer une bonne réputation à nos amis lapins, Ubisoft nous repositionne notre héros français préféré au premier plan dans un jeu 2D comme on en faisait jadis, d’où l’appellation Origins. Après de nombreuses aventure en 3D, les petits gars d’Ubisoft ont jugé bon de nous proposer une aventure 2D riche en couleurs et en challenges inspirés du premier épisode de la saga. Est-ce un pari gagnant pour la team, ou encore une déception sur une usure de la licence sortie des studios d’Ubisoft ?

Ouch, c'est chaud !!
Le retour à un jeu 2D a pu en surprendre plus d’un étant donné que toutes les dernières aventures de Rayman étaient en 3D. Cependant au lancement du jeu, on se prend une somptueuse claque visuelle. Le rendu graphique est unique et très travaillé. On traverse une succession de somptueux décors merveilleusement colorés, tout en évitant constamment le piège de la redite car vous traverserez pas moins de 6 univers allant de la jungle tortueuse, aux montagnes enneigées, tout en explorant des fond marins qui sont de vrais océans de couleurs. Les animations du décors, des ennemis, et surtout des personnages sont absolument somptueuses de part leur originalité. Les mimiques des personnages sont réalisées avec minutie, et avec une vrai touche artistique (Globox est notamment le plus réussi). Il suffit de se baisser ou de donner des coups avec pour avoir immédiatement un petit sourire aux lèvres. Les ennemis, quant à eux, sont plus soignés les uns que les autres et ils s’accordent parfaitement dans l’univers dans lequel ils évoluent. On retrouve de nombreux clins d’oeil issus du premier opus, et c’est avec une certaine mélancolie que l’on retrouve les golems qui nous lançaient leur boules, ou encore nos amis moustachus qui nous tiraient dessus avec leur lance missile tout en le nettoyant entre deux tirs. Les boss sont les plus soignés. A chaque apparition, on est obligé de rester ébahie 2-3 secondes devant le travail artistique réalisé. Si on sait que les décors sont soignés, on en attendait pas moins du côté du sound design. Chaque son est un plaisir pour nos oreilles. Chaque mélodie est directement pensé pour l’univers, et les bruitages collent à merveille.

Rayman Origins

En avant mon fidèle moustique

Le gameplay, quant à lui, a bien évolué depuis ses débuts. Rayman peut toujours courir, faire son saut hélico, lancer son poing, rétrécir à certain moment, mais dorénavant vous pourrez utiliser les murs pour effectuer des sauts, ou encore pour courir au plafond. N’ayez plus peur de l’eau car dorénavant vous pourrez nager et plonger au plus profond des océans. En général, le gameplay s’est vu doté  d’un dynamisme extraordinaire car la vitesse sera très souvent votre meilleur atout pour réussir certain niveaux. La difficulté est sans doute l’une des mieux dosée qui m’ait été permis de voir dans un jeu de plateformes. Le jeu propose aussi des phases de shoot en chevauchant notre fidèle Moustiko, ou alors c’est Moustiko qui chevauche Globox. Ces phases se montrent créatives, et se renouvellent sans jamais tomber dans la monotonie.  Les niveaux s’enchaînent à la perfection, et la courbe de difficulté reste croissante mais de manière linéaire, et pas exponentielle. Les compétences sont mises à l’épreuve de manière intelligente, et le joueur ne se retrouve jamais dans des situations ou il restera coincé des heures parce que le challenge demandé est impossible à ce niveau du jeu. Le must du must, c’est que vous pourrez faire tout cela à quatre joueurs sur une même console. On regrette justement l’absence du mode online pour pouvoir parcourir les niveaux à plusieurs si on a pas d’amis ou de place chez soi. Le jeu à plusieurs reprend les mécaniques de Mario Bros Wii, c’est à dire que lorsqu’un joueur échoue, il se retrouve en bulle et ses coéquipiers peuvent à tout moment le libérer en le touchant.

Rayman Origins

Revient ici ou je te coffre

Dans chaque niveau on retrouve bien évidemment les fameuses cages à briser pour sauver nos amis les Electoons qui se sont, une nouvelle fois, fait capturer, mais on retrouve aussi les lums qui avaient fait leurs apparitions dans les épisode de Rayman en 3D. Ces petits collectibles représenteront certainement votre plus grand challenge dans ce jeu car une médaille vous sera offerte si vous en collectez un certains nombre, et croyez moi, ça se joue trop souvent à 2-3 lums à la fin du niveau. Enfin, chaque niveau vous proposera un Beat the Clock qui consiste à refaire le niveau, ou une partie, en un temps record, et ici aussi l’obtention de la médaille se joue à la seconde dans certains niveaux. Il ne sera pas rare de devoir ressayer plusieurs fois un même niveau pour avoir tous les éléments qu’il recèle, au point de vous faire douter de l’accessibilité de la récompense, mais c’est justement ça qui est bon, et que tous les hardcore gamers demandent et redemandent. Ces fameuses médailles servent à débloquer des costumes pour vos personnages afin de revêtir un nouvel aspect parfois bien sympathique. Des niveaux bonus sont proposés dans chaque monde, où se cache une course avec un coffre qui contient une dent de la mort servant à débloquer le monde final. Ces courses sont l’incarnation même de la difficulté, mais à chaque fois elles regroupent toutes les compétences que vous avez pu obtenir jusqu’à maintenant pour en faire un challenge ultime. Autant vous dire que si vous arrivez à toute les faire, vous serez un maître dans le maniement de Rayman. Une fois ces dents collectées, vous aurez le droit au niveau le plus hardcore du jeu qui fait penser un peu à du Super Meat Boy mais sur de plus longue sessions de plateformes et sans temps mort.

On ne peut qu’être fier d’être français après avoir eu en main un bijou pareil. Ce Rayman reprend le meilleur de tous les précédents opus, pour en faire le graal des jeux de plateformes. Rayman Origins a frappé fort dans toutes les catégories, et devient un titre obligatoire pour tout fan de ce genre de jeu. Il est disponible sur toute les plateformes possibles, donc pas d’excuses !

Score:

★
★
★
★
★


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Gameinvaders 3370 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte