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Histoire du systeme solaire ( suite 3): ( les preuves vinrent de la chimie!)

Publié le 05 janvier 2012 par 000111aaa

  Puisque je constate que le sujet de l’évolution du système solaire et son histoire passée vous intéresse  je vais donc poursuivre la présentation de l’article  de J.F.HAIT sur la conférence d’ A .MORBIDELLI  , à partir du point ou je l’ai laissé ….C omme trop souvent hélas  ma photo sur le graphique de la chronologie d’hier  n’était pas assez lisible …. EI IL DONC FALLOIR QUE JE LE REMPLACE PAR DU LAIUS ! Comme je n’aime pas dénaturer les pensées de l’auteur je vais lui céder la parole L copier – coller où j’intercale mes questions ou mes critiques …

1)   MARS .... OU LA PLANETE QUI A MANQUE DES HORMONES DE CROISSANCE !!!!!

« L'équipe d'Alessandro Morbidelli décida d'observer en détail l'impact de la migration de Jupiter sur la formation de Mars, mais surtout sur la ceinture d'astéroïdes, puisque nombre de ces objets avaient dû être balayés lors de l'aller et retour de Jupiter et Saturne. Elle est parvenue à construire un modèle complet . Il repose sur le scénario suivant : après sa formation, Jupiter migre, avec Saturne à sa suite, vers l'intérieur du système solaire. Ce faisant, elle repousse les planétésimaux en deçà d'une unité astronomique. Ceux-ci s'agrègent en embryons, lesquels commencent à former les planètes telluriques. Alors que la Terre est en train de se former, son influence gravitationnelle repousse l'objet le plus externe, c'est-à-dire Mars, au-delà d'une unité astronomique. Mars se retrouve alors dans une zone qui ne contient plus de matière, puisque Jupiter l'a balayée. Elle ne peut donc plus grossir et reste très semblable à un embryon. …… »

2)   LA CEINTURE DES ASTEROIDES : UN   RESTE FOSSILE  OU UN CATACLYSME ???

Mais l’autre énigme c’est la ceinture des astéroïdes : que fait-elle à cette place   et est-elle le vestige d’une sorte de planète ATLANTIDE   DISPARUE   , par exemple explosée par un   choc cataclysmique ?

Voici la réponse de  de  MORBIDELLI :

« Quant à la ceinture d'astéroïdes, Jupiter et Saturne jouent un rôle direct dans sa formation. En migrant vers l'intérieur du système solaire, les deux planètes éjectent un certain nombre des planétésimaux hors du plan du disque où ils étaient contenus. Durant leur trajet retour, les deux planètes en réintroduisent une partie dans ce plan. Puis, atteignant une autre population de planétésimaux riches en carbone, reliquat de ceux qui ont servi à former les planètes géantes, elles en transfèrent une partie en direction du Soleil. Les deux populations d'objets pourtant très différents se trouvent rassemblées pour former la ceinture d'astéroïdes qu'on connaît aujourd'hui. Vers l'intérieur, on trouve les astéroïdes pauvres en carbone (dits de type « S »), et, vers l'extérieur, les astéroïdes riches en carbone (dits de type « C »). »

Ceci implique qu’ à un certain moment de l’histoire  du système solaire ,  JUPITER  a été en quelque sorte  accompagné  par un complément de planétésimal  qui en a profité pour « ramasser presque tous les « trainards » ... Ah vous étiez surement loin d imaginer une planète accompagnée de tels poissons pilotes! !!

3 ) SAINT THOMAS  / L' ASTRONOME /IL  VEUT DES PREUVES EXPERIMENTALES !

Voici celles que rapporte J.F.HAIT/MORBIDELLI

« Ce qui précède pourrait n'être qu'un modèle dynamique élégant, mais il est étayé par des données chimiques et chronologiques. Ainsi, Nicolas Dauphas, de l'université de Chicago, a cherché à préciser la date de formation de Mars, jusqu'à présent située entre 0 et 15 millions d'années après la naissance du système solaire. Pour cela, son équipe a comparé des météorites chondritiques, issues de planétésimaux qui sont allés former la ceinture d'astéroïdes, avec les rares météorites considérées comme directement arrachées au manteau de Mars. Ils se sont intéressés à la composition en tungstène de ces roches. Lorsque Mars s'est formée à partir de planétésimaux, elle n'est pas restée homogène : les éléments denses, tel le fer, ont migré vers le centre, formant un noyau. C'est aussi ce qu'a fait le tungstène. Mais l'un des isotopes * du tungstène, le tungstène-182, a continué à se former dans le manteau martien. C'est en effet le produit de désintégration d'un élément radioactif, le hafnium-182, qui lui n'avait pas migré vers le noyau. Les chondrites, au contraire, sont restées homogènes. On y trouve donc à la fois le tungstène présent initialement (tungstène-182, tungstène-183 et tungstène-184), plus le tungstène-182 apparu, depuis leur formation, par désintégration du hafnium-182. Comme le hafnium-182 se transforme pour moitié en tungstène-182 en 9 millions d'années (et totalement au bout de 90 millions d'années), les géochimistes s'attendaient donc à mesurer, relativement à la concentration totale en tungstène, une concentration de tungstène-182 plus grande dans les météorites martiennes que dans les chondrites.

C'est effectivement ce que les résultats ont montré. Mars s'est donc formée assez tôt. Mieux encore, l'équipe a calculé, par une méthode indirecte, le rapport entre les concentrations de hafnium et de tungstène dans le manteau martien au moment de la formation de la planète. Cela lui a permis de délimiter avec davantage de précision la période de cette formation : entre 0 et 4 millions d'années après la naissance du système solaire . « Ce laps de temps confirme que Mars est assimilable à un embryon de planète », souligne Nicolas Dauphas.

En outre, il y a 4 millions d'années, il y avait encore assez de gaz dans le système solaire pour que des planétésimaux puissent continuer de se former. Dans le jeune système solaire, des corps de tailles différentes se sont donc formés simultanément, et pas seulement successivement. « Cette coïncidence entre les temps d'accrétion de Mars et des planétésimaux est une des prédictions de notre modèle. L'analyse des chondrites est donc un test crucial pour celui-ci », souligne Alessandro Morbidelli. « »

Et comme je ne veux rien oublier je vous passe la photo de la cinétique calculée de la formation de  MARS  , comme  à l’évidence,   nous avons affaire avec un dispositif « accrétant »  obéissant à une fonction mathématique bien connue ( sigmoïde) ,  M %  ( MARS  )= 1 / 1 +e-t  ; t étant exprimé en millions d’années et M%   désignant le pourcentage de la masse actuelle

Capture accretion de mars.PNG

 A suivre


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