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Un faux journal féministe à "l'humour obcène"

Par Bernard Vassor

Par Bernard Vassor

cotillon,1848

Quelques jours avant la deuxième révolution de juin 1848, ce journal annoncé comme mensuel n'eut qu'un seul numéro. Entièrement rédigé par des hommes, cette parodie des féministes était fort à la mode. Les clubs féminins étaient la risée des journalistes.

Ce couplet à lui seul, ne doit pas manquer de rappeler quelques souvenirs récents :

On dit qu'Eve,  notre grand-mère,

Navait ni chemise ni maillot;

Supprimant notre couturière,

Oui la couturière est de trop.

La liberté chaste amazone,

N'admet ni voiles ni verroux;

Ala barbe de nos époux,

Luttons comme à Lacédémone.*

*Dans les jeux publics, nous savons que les femmes se présentaient nues !


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