genre: comédie, parodie
année: 2001
durée: 1h35
l'histoire: Un an a passé suite à la malédiction qui a causé la mort de plusieurs adolescents. Cindy Campbell et les autres survivants sont prisonniers dans un manoir hanté par un de leurs professeurs d'université.
la critique d'Alice In Oliver:
Suite à l'énorme succès du premier film, il était donc logique qu'une suite soit réalisée dans la foulée, donc, un an après.
Dès son introduction, via une parodie de L'Exorciste, Scary Movie 2, toujours signé par Keenen Ivory Wayans en 2001, a le mérite d'annoncer la couleur.
Clairement, cette suite sera davantage portée vers le vomi, les pets et les blagues scatos.
En dehors de cela, le film multiplie les références et les clins d'oeil: le très médiocre Hantise en prend pour son grade, même chose pour Charlie et ses Drôles de Dames, Hannibal, Poltergeist, Amityville: la maison du Diable ou encore la Maison de l'horreur, pour ne citer que ceux-là.
Au niveau des acteurs, on retrouve peu ou prou la même troupe du premier: Anna Faris, Shawn et Marlon Wayans et Regina Hall.
Toutefois, quelques invités surprises viennent s'ajouter aux festivités: Tim Curry, Tori Spelling et James Woods.
Vous l'avez donc compris: cette fois-ci, finis les slashers à la mode Scream ou Urban Legend. Clairement, la saga Scary Movie a pour ambition d'explorer de nouveaux horizons horrifiques.
Le but est aussi d'aller plus loin dans le lourdingue et le vulgaire. Là où le premier se montrait souvent radical et insolent, cette suite sombre dans l'humour putassier. On a presque de la peine pour certains acteurs, notamment James Woods, déguisé en prêtre lubrique et condamné ici à saquer quelques prouts pour amuser la galerie.
Et que dire de Tim Curry ? Pour le reste, quelques séquences auraient pu se révéler amusantes. Par exemple, le combat entre Anna Faris et un chat psychopathe est assez amusant. Malheureusement, la scène s'étire trop en longueur.
Difficile de ne pas bayer, voire de s'ennuyer devant cette parodie qui joue la carte de la surenchère et finit par ressembler à un produit marketing terriblement fade.
En résumé, on est bien loin de l'inventivité du premier. Reste un nanar parfois amusant. Par exemple, la séquence de l'arbre fumant un joint est plutôt réussie.
Mais bon, ce sketch a bien du mal à pallier l'indigence de l'ensemble. Même en étant vulgaire, on peut rester drôle.
Telle est la leçon qu'aurait dû retenir Keenen Ivory Wayans, qui passe donc à côté de ce second volet. Que dire de plus ?
Note: 03/20
Note nanardeuse: 11.5/20