Deux expositions parisiennes de collections privées, fort différentes. D’abord, celle de Thomas Olbricht à la Maison Rouge (jusqu’au 15 janvier) porte la marque d’un homme qui veut démontrer, prouver, tisser des liens entre art contemporain et art classique, liens parfois pertinents, mais souvent lassants, artificiels ; dès l’entrée le ton est donné, avec cette volonté affichée de définition : antimoderniste ou post-post-moderniste ?
Il y a là d’excellentes pièces, à commencer par, dans le couloir d’entrée, la série des Brown Sisters de Nicholas Nixon, toujours bienvenue quand on veut parler du temps qui passe, de la mort prochaine (quand ne seront-elles plus que trois ?). En effet, ici, beaucoup d’œuvres sur la mort, sur la violence, sur les cabinets de curiosité et les memento mori et les vanités, sur l’unheimlich aussi. Mais on frôle l’overdose : trop d’œuvres, trop de chapitres, trop de revisites. On se lasse un peu de voir le Christ remplacé par un jeune punk ( ?) dans une piétà de Marianna Gartner, Lucrèce (de



Vik Muniz étant représenté par l'ADAGP, la photo de son oeuvre sera retirée du blog au bout d'un mois.
