Résumé : le narrateur, apprenti romancier, prend conscience à l'occasion du décès
de son grand-père de tout ce qu'il n'a pas su vivre avec lui. Il
comprend que le seul moyen de garder l'amour vivant est de cultiver la
mémoire des instants heureux. Dans le même temps, frappée par le deuil,
sa grand-mère semble perdre la tête. Il assiste aux manœuvres des
proches pour la placer en maison de retraite et vendre à son insu son
appartement. Ce qu'il n'a pas su vivre avec son grand-père, il décide
alors de le vivre avec elle. Il va la voir souvent, parvient à égayer sa
solitude, à la faire rire de tout. Mais elle finit par apprendre que
son appartement a été vendu, et fait une fugue...
Il y a quelque temps, dans ce billet-ci, je faisais une critique d'un autre roman de David Foenkinos, La délicatesse. Je pense être une des rares lectrices à avoir été déçue par ce dernier, je ne voulais pas en rester là.
J'ai donc réservé Les souvenirs à la bibliothèque et je me suis jetée dessus. Et là, oui, je dois avouer, j'ai adoré lire David Foenkinos. La sensibilité du narrateur m'a tout simplement bouleversée, je lisais avec les larmes aux yeux (pas toujours simple!), je me laisse rarement émouvoir à ce point par un roman. L'histoire des relations inter-générationnelles m'a profondément touchée. Cette fois-ci, David Foenkinos ne m'a pas laissé sur le quai, il est parvenu à m'embarquer immédiatement et à me donner l'envie de lire ces romans précédents.