La jolie illustration ci-dessus n'est pas la
pochette du single mais a été trouvée
quelque part sur le net à cette adresse.
On imagine jamais très bien
Qu'une histoire puisse finir si mal
Quand elle a commence si bien
Oui, elle avait pourtant bien commencé cette histoire. Par une naissance. Une vraie. Celle de Lucie, ma fille. Donnant ainsi une raison d'être à ce blog (du moins à son titre) et à mille autres choses plus signifiantes encore. Donnant un sens tout simplement. Le sens ? Et puis, aujourd'hui, quelques petites années ont passées et l'envie de continuer n'y est plus vraiment...
On imagine pourtant très bien
Voir un jour les raisons d'aimer
Perdues quelque part dans le temps
Mille tristesses découlent de l'instant
Forcément, cela fera un vide, engendrera des regrets. L'impression d'avoir perdu son temps. D'avoir reculé. D'être revenu à la case départ. Comme si la vie elle-même n'était qu'un perpétuel recommencement et qu'on n'apprenait jamais vraiment.
Alors, qui sait ce qui nous passe en tête Peut être
Finissons nous par nous lasser
Difficile d'expliquer réellement les raisons de cet abandon, de cette reddition. La fatigue, peut-être. Le sentiment de plus en plus fort d'une certaine futilité, inutilité. D'écrire pour rien. Noyé dans le flot des milliards de pages internet existantes.
Si seulement nous avions le courage des oiseaux
Qui chantent dans le vent glacé
Comment faire pour sortir la tête de l'eau, proposer quelque chose de différent, tout en se faisant plaisir ? Car s'il n'y a plus de plaisir...
Tourne ton dos contre mon dos
Que vois tu je ne te vois plus
Si c'est ainsi qu'on continue
Je ne donne pas cher de nos peaux
Parfois, qui sais ce qui nous passe en tête
Peut être finissons nous par nous lasser
Si seulement nous avions le courage des oiseaux
Qui chantent dans le vent glacé
Et puis, cette chanson qui résonne. Qui raisonne. Le combat n'est pas fini. 2012. Une nouvelle tournée. Un nouvel album. Des rééditions en pagaille dès aujourd'hui. Vingt ans que ça dure, ça se fête. Pas possible d'en rester là. On en reparlera très bientôt. Une année triple AAA et plus si affinités. Peu importe ce que disent les agences de notation. Peu importe si les élections qui se profilent, s'annoncent mornes. Les politiques ont laissé tomber l'affaire depuis belle lurette, nous empoisonnant l'existence à longueur de discours sur l'éternelle crise. A sa modeste mesure, la musique à papa continue... Gardons espoir, l'horizon n'est peut-être pas si bouché.
Si seulement nous avions le courage des oiseaux Qui chantent dans le vent glacé
Bonne année 2012 à toutes et à tous !!!