Une des cinq statues de la Liberté de la capitale
On a coutume d’entendre que si Paris est la ville du 19ème siècle, New York serait celle du 20ème et Shanghai celle du 21ème siècle. Ce qui est certain, c’est que les deux premières villes ont toujours été attirées l’une envers l’autre.
Paris a séduit écrivains et musiciens américains dans les années 60 et continue d’être privilégiée par les artistes new yorkais, Woody Allen en tête, lui qui passe chaudement ses vacances de Noël chaque année dans l’atmosphère feutrée du plus célèbre des palaces parisiens.
De son côté, Paris a toujours loué la vibrante énergie de la Grosse Pomme. Dailleurs quoi de plus cool que d’avoir des amis new yorkais, au sommet sur léchelle mondiale de la branchitude et du hype. Ne soyez donc nullement surpris si à question “où aimeriez vous vivre?” seule New York se révèle une réponse sérieuse et satisfaisante aux yeux des habitants de Paris. Car ces derniers jalousent secrètement le mode de vie de leurs cousins de l’autre côté de l’Atlantique: footing à Central Park, brunch dominical, cocktails sur les toits et dans les speakeasies ou encore shopping alternatif et concerts improvisés à Brooklyn.
Cependant ces derniers temps, la capitale française a manifestement franchi un nouveau cap dans cette relation. Ce phénomène, visible notamment à travers les concepts de restauration a démarré avec la folie des chessecakes et autres smoothies et s’est poursuivi avec les cookies, bagels et autres cupcakes. Aujourdhui la Ville Lumière ne semble jurer que par les burgers que l’on découvre à toutes les sauces, du plus cheap au plus gourmet, du fast food local au palace en passant par les food trucks, nouvelle tendance en France qui frise l’indigestion au pays de l’oncle Sam.
On peut alors se poser la question suivante: jusquoù ira cette new yorkisation? Paris perdra t’elle son identité au point de devenir une annexe de la ville de Bloomberg?
Ce sujet m’ayant inspiré, je compte prochainement publier un article sur les adresses new yorkaises de la capitale. Cela aura au moins le mérite de satisfaire les frustrations chroniques des lecteurs parisiens qui salivent déjà à l’idée de se new yorkiser davantage.