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Glam rock

Publié le 11 janvier 2012 par Hongkongfoufou

Par GoudurixYZ


Les calembours de maître Capello, c’est fait. Les overdoses de Johnny Thunders, aussi. Les farces de monsieur Lambique ? Ilsa la Louve ? Michel Deneriaz ? Morrissey ? Les peignoirs de soie ?!... Chaminou ?!! Aussi. Le 4.3.3 de Guy Roux à l’AJ Auxerre, aussi. Que nous reste-t-il ? Le Glam rock et les films de bidasses. Mais bon, tant que l’on ne rétablira pas notre beau service national dans notre beau pays, il n’est pas question de nous attarder sur le sujet. Passons donc au Glam rock. Au Glam rock anglais. Au Glam rock anglais des années 70. David Bowie ? Roxy Music ? T. Rex ? Non, vous connaissez tout ça par cœur. Slade, Sweet, Suzy Quatro ? Gary Glitter ? Mott the Hopple ? La division deux ? Ouais. Nous sommes à Fury Magazine, ne l’oublions pas.

Slade

1970

- Chas*, qu’est-ce que c’est que ça ?

- Ca s’appelle des Doc Martens. Vous les mettez et vous avez rendez-vous chez le coiffeur.

1972

- Chas, qu’est-ce que c’est que ça ?

- Ca s’appelle des platform boots. Vous les mettez et vous annulez votre rendez-vous chez le coiffeur.

- Et mon manteau à paillettes, je peux le mettre ?

Cum on feel the noize. Tout un programme et des fautes d’orthographes à rendre foufou mon patron. Cum on Noddy !... Noddy Holder : en voilà un qui a pris la sienne à 45 ans. De retraite. En 1991 et à taux plein. Avec lui à la tête des manifs de l’automne dernier, on serait pas prêt à travailler jusqu’à 62 ans. Moi j’vous le dis. Le seul qui pouvait faire "Clap your hands and shake your feet" en même temps à vos parents, c’était lui. Cockney rebel for ever ! Et Don Powell, le batteur… Pas le genre à se la prendre. La tête. Moi, j’vous le dis. En 1972, Slade est le meilleur groupe anglais de 1972. Mais reste deux questions : qui rot… qui éructe bruyamment sur… Darling be home soon du Slade alive ! ? La plus belle chose que je n’ai jamais entendue. Et qui désignait Dave Hill de son majeur à chaque break ? Heureux élus.

Hairstyle : il est temps de révéler un secret. L’immortel "ramené en avant coupé concave" du guitariste cachait un grave secret en forme d’alopécie précoce. Esthétisme ? Non, opportunisme.

Fashion : oui, oui, oui… Un sans fautes. Mais ? Ah non ! Quelle idée ! Mettre des chaussettes fantaisies, à rayures avec un pantalon à carreaux en plus. Le détail qui tue.

* Chas Chandler, ancien bassiste des Animals

Suzi Quatro

Le Glam rock, c’était (souvent) une musique d’hommes faite par des hommes habillés en femme. Suzi Quatro faisait une musique d’hommes habillée en homme qui s’habillait en femme. Une chanteuse pragmatique. Une chanteuse qui s’attaquait aux vraies questions existentielles. La crise de la quarantaine (48 crash), comment mettre son mec en boîte (Can the can). Comment mettre son mec en boîte ? Facile, s’il est moche, tu le montres à tes copines. S’il est bien, tu l’amènes au Macumba.

Mode, coiffure ? Pfff. C’est bon pour les filles.

 

Mott the hopple

 - Ian. T’en veux une ?

- Non merci, je ne fume pas.

- Non, une chanson. Ca me fait plaisir.

- Merci David.

Que serait devenu All the young dudes s’il n’avait pas été chanté avec l’énergie du désespoir par Ian Hunter ? Que serait devenu Mott the Hopple sans All the young dudes, l’hymne du Glam rock comme le sont Teenage kicks ou My generation pour d’autres ? Que serait devenu Ian Hunter ? Qu’est devenu Ian Hunter ? Questions pour un champion des causes perdues.

Hairstyle : Saint patron de tous les frisés qui n’ont pas peur de l’être. Genre en voie de disparition depuis.

Fashion : Basique. Compensé, lamé, pailleté, satiné.

Garry Glitter

La différence entre le Glam et le Glitter rock ? Simple. Le Glam était plutôt glam et le Glitter plutôt glitter. Gary Glitter et son… Glitter band était très très glitter. Et plein d’autres choses aussi. Novembre 97, Paul Francis Gadd de son vrai nom, plaida coupable pour les… 54 chefs d’accusation que nous garderons pour nous. Mais bon, il eut le droit de garder sa perruque en prison. Non, il était peut être glam en fin de compte.

Fashion : Garry savait marier les couleurs comme pas deux. Lamé argent, pailleté argent, platform boots argentées. Joli camaïeu somme toute.

Hairstyle : Dure époque où le gel n’existait pas.

The Sweet

Diana Ross, les Four tops et Marvin Gaye en avaient trois (Holland – Dozier – Holland). Dead or Alive, Bananarama et Sigue Sigue Spoutnik, trois aussi (Stock – Aitken Waterman). Les Sweet en avaient deux. Mais pas n’importe lesquels : Mike Chapman et Nicky Chinn. C’est toujours mieux que Jeanne Mas et Stéphanie de Monaco qui à elles deux n’en avaient qu’un (Mussumara).

Entre janvier 73 et janvier 74, à eux 6 (4 + 2), ils en auront 4. Un numéro 1 et 3 numéros 2. Des vrais de vrais : Block Buster ! Teenage Rampage, Hell Raiser et Ballroom Blitz. Ballroom Blitz… Avez-vous déjà mis les doigts dans une prise électrique en vous disant "Qu’est-ce que c’est bon !" ? Non ? Dommage. Et Hell raiser ! Lors de votre prochaine soirée entre Jean Genie et Rebel Rebel, glissez Block Buster ! Comme ça entre les deux. Personne n’y verra que du feu (de dieu). * Conseil d’amis.

Hairstyle : Contribution inoubliable. Brian (R.I.P), le dégradé mi-long à frange, travaillé au Babyliss te doit beaucoup.

Fashion : Basique. Bottes et combinaisons en lurex pour tout le monde. Quelques accessoires pour égayer. Steetwear avant l’heure.

* Vous pouvez rajouter La fille du Père Noël de Jacques Dutronc.


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