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SANS ÂME de Gail Carriger

Par Phooka @Phooka_Book


 Le protectorat de l'ombrelle tome 1
SANS ÂME de Gail Carriger
Éditions Orbit 269 pages16,50 euros12,90 euros en numérique
Présentation de l'éditeur:
Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales. Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire et fille d’un père italien, mort. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui, défiant la plus élémentaire des politesses, ne lui avait pas été présenté. Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, Écossais et loup-garou à ses heures – est envoyé par la reine Victoria pour enquêter sur l’affaire. Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Découvrira-t-elle ce qui se trame réellement dans la bonne société londonienne ? Qui sont vraiment ses ennemis, et aiment-ils la tarte à la mélasse ?

L'avis de Phooka:
Alexia Tarabotti est une vieille fille et un bas bleu. Deux "qualités" qui ne sont pas bien vue dans cette Angleterre Victorienne. A 26 ans, elle n'est pas mariée, même pas fiancée. En fait, on ne lui connait même pas de soupirant. D’ascendance italienne, elle en a gardé la peau trop foncée pour les canons de l'époque et surtout elle a l'habitude de dire .. ce qu'elle a à dire. De là, à penser qu'elle n'est pas fréquentable il n'y a qu'un pas.  Si à ça, on rajoute en plus qu'elle adore passer son temps dans les bibliothèques et qu'elle est passionnée par la science alors son cas devient désespéré. Mais la touche finale, c'est qu'Alexia n'a pas d'âme. Elle est une paranaturelle, la seule de tout Londres ! Paranaturelle par opposition aux surnaturels qui eux ont une âme. Parce que dans ce Londres victorien, les surnaturels ont fait leur "coming out". Les britanniques ont appris leur existence quelques années auparavant et plutôt bien accepté leur présence. De fait, ces surnaturels, qu'ils soient vampires, loup-garous et fantôme sont en très petit nombre et se "reproduisent" très rarement. Ils ne sont donc pas une menace pour la société et ils en font donc partie à part entière (ce qui n'est pas le cas aux États-Unis où ils sont pourchassés et considérés comme dangereux).Tout ce petit monde vit donc en bonne intelligence, jusqu'au jour où Alexia se fait attaquer par un vampire sans éducation et le tue un peu par hasard. Grave incident, même si ce vampire était inconnu et grossier. La reine Victoria va envoyer l'un de ces Lords pour démêler cette affaire. Un Loup-Garou écossais: Lord Maccon. Lord Maccon non plus n'est pas ordinaire, et pas seulement parce qu'il est un loup-garou, non ... il est écossais:

 Toute la bonne société Londonienne considérait l’Écosse comme un endroit barbare. Là-bas, les meutes faisaient peu de cas des raffinements des gens diurnes. Les loups-garous des Highlands avaient la réputation de faire des choses atroces et totalement injustifiées, comme porter des vestes d’intérieurs à la table du dîner. Lyall frémit à cette idée délicieusement épouvantable.


Alexia et Lord Maccon vont mettre de côté leurs chamailleries pour enquêter sur les disparitions de vampires et de loup-garous et leurs capacités vont être mises à rude épreuves (aussi bien par leurs ennemis que par eux-mêmes d'ailleurs);
Pourquoi, mais pourquoi donc ai-je attendu si longtemps pour découvrir ce roman? Voilà la question que je me suis posée tout au long de ma lecture (pas si longue que ça d'ailleurs parce que j'ai dévoré le livre en un clin d’œil). Et pourtant je me souviens parfaitement qu'il m'avait tapé dans l’œil ce livre,  à la fois par sa couverture et son résumé. Et puis, l'eau est passée sous les ponts et j'ai oublié. Fort heureusement cet oubli est réparé et quelle claque !! Que du plaisir, dont le moindre n'est pas l’héroïne , Alexia, qui est l'archétype de l'héroïne parfaite, à la fois, maline, charmante ou tête à claque. Impulsive, aventurière, intelligente mais naïve, impétueuse, ingénue et piquante. Parfaite ! On la voit, on la sent, on la suit. On l'aime!!Quant à Lord Maccon, miammmm, on en ferait son quatre heure.Le tout dans un Londres victorien, plein de convention, de préjugés, de choses qui se font et d'autres qui ne se font pas, à l'atmosphère parfaitement rendue. Un Londres réaliste, à peine troublé par les quelques vampires et loup-garous qui y habitent.
Rajoutez là-dessus une touche d'humour et vous obtenez un roman qui se dévore avec gourmandise.
Un régal, je vous dis, un délice. Je ne vais pas attendre longtemps avant d'attaquer la suite: Sans Forme.


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