genre: comédie
année: 1992
durée: 1h55
l'histoire: C'est à Malibu que la famille McCallister décide de passer les fêtes de Noël. Mais une fois à l'aéroport, Kevin s'éclipse et embarque par mégarde pour New York.
La critique d'Alice In Oliver:
En raison du succès du premier film, Chris Colombus réalise une suite dans la foulée, donc, un an après. Bienvenue dans Maman, j'ai encore raté l'avion !
Pour l'anecdote, Macaulay Culkin, âgé alors de 12 ans, recevra un cachet de 8 millions de dollars pour ce film.
Ce qui constitue un record absolu pour un enfant de cet âge. Oui, Macaulay Culkin est bel et bien le gosse le plus cher d'Hollywood à l'époque.
Pour le reste, pas de surprise au niveau du scénario. On prend les mêmes et on recommence. On retrouve donc notre joyeuse troupe, à savoir Macaulay Culkin (que j'ai déjà cité), Joe Pesci, Daniel Stern, John Heard et Catherine O'Hara. A noter l'arrivée de Tim Curry en maître d'hotel, qui ne sert à peu près à rien.
Cette fois-ci, plus question de nous faire le coup du gosse oublié à la maison la veille de Noël.
Chris Colombus a bien conscience que cela ne marchera pas deux fois. Qu'à cela ne tienne, la famille McCallister perd Kevin dans un aéroport.
Malheureusement, ils s'en aperçoivent une fois dans l'avion. De son côté, Kevin a embarqué dans le mauvais appareil.
Voilà le jeune mioche en route pour New York.
C'est d'ailleurs la grande nouveauté de ce second opus. Parallèlement, les deux cambrioleurs du précédent film se sont échappés de prison.
Sur leur chemin, ils vont à nouveau rencontrer Kevin. Plutôt que d'exploiter le décor en place, à savoir la grande ville de New York, les hostilités se déroulent à nouveau dans une maison. Les pièges sont évidemment plus nombreux et toujours plus improbables.
Ici, Daniel Stern et Joe Pesci ne sont là que pour se prendre des pots de peinture dans la tronche. Bon, en même temps, c'était déjà le cas dans le précédent film.
Hélas, la formule qui fonctionnait si bien, ne prend plus vraiment dans cette suite, plutôt paresseuse dans l'ensemble.
En vérité, Maman j'ai encore raté l'avion pourrait se voir comme une séquelle, voire un remake du premier opus, la surprise et l'hilarité en moins.
En même temps, cette suite montre bien les limites d'une telle entreprise. Clairement, Maman j'ai encore raté l'avion n'est rien d'autre qu'un petit nanar de Noël, qui plus est, à la moralité pompeuse et relativement ennuyeuse.
Que dire de plus ?
Note: 07/20 (et c'est généreux...)
Note nanardeuse: 12/20
Extrait du film "Maman, j'ai encore raté l'avion"--"Home Alone 2: Lost in New York"---WTC