Magazine Culture
Il y a environ six mois sortait le livre « Les Chevaux de la mémoire » de mon ami Francis Lepioufle. C’est avec plaisir que j’avais assisté à la sortie de ce livre et que j’y reviens aujourd’hui à l’occasion de la publication de l’article que Francis a eu la gentillesse de me consacrer dans son blog il y a quelques jours.
http://ecriposoph.wordpress.com/
Je suis sensible à la qualité de la lecture qu’il a faite de « Pour y voir Clerc » et j’y retrouve une sorte d’intimité avec son livre puisque lui aussi consacre à la quête de soi toute une entreprise d’écriture qui passe par l’effarement et la chevauchée à travers les images. Il n’est jamais aisé de remonter le temps et d’aller au contact des plaies les plus profondes et des sillons qui se sont creusés au coeur d’un être. En cela, nos deux livres sont proches, et il y a entre ce qu’il appelle « le wild » et ces « chevaux de la mémoire » une même écume d’émotion et une même ardeur à serrer le mors de l’écriture pour filer au plus près de ce double qui nous échappe parce qu’il court en même temps que nous, sur une autre plage de temps et d’espace vers l’intersection de cette vie…