Magazine Culture

Karim Ghallab aux parlementaires : “CHANGEONS NOTRE CONDUITE!”

Par Citoyenhmida

Fort de son expérience de ministre des Transports, le nouveau président de la Chambre des Représentants devrait demander à nos honorables députés de suivre le slogan qui a accompagné, avec un certain succès, sa carrière ministérielle!

Il devrait inciter ses ouailles à “changer leur conduite” et pour cela il devrait mettre en place une série de dispositions aussi sévères que celles qu’il avait imposées aux citoyen(ne)s du temps à il dirigeait le ministère tant convoité de l’Equipement et des Transports.

Et pour les forcer à “changer leur conduite”, Monsieur Karim Ghallab dispose d’un arsenal de dispositions qui a fait ses preuves auprès des simples citoyen(ne)s. Pourquoi cela n’aurait pas d’effet auprès des représentants de la nation, qui sont l’émanation du vote de ces citoyen(ne)s.

D’abord, la constitution lui donne le droit de s’assurer de la bonne tenue morale des parlementaires : la transhumance est sanctionnée par la perte de la qualité de représentant de la nation. Il devrait la faire assortir en plus d’une sanction pécuniaire dissuasive, en termes clairs, d’un montant très élevé! En proportion d’une part avec les amendes infligées aux conducteurs en délicatesse avec le code de la route et d’autre part avec les indemnités généreusement accordées aux parlementaires.

Ensuite, pour assurer la bonne marche de l’institution parlementaire, le titulaire du Perchoir devrait instituer “un permis de légiférer” à l’instar du permis de conduire! Pourquoi exiger des citoyen(ne)s des connaissances juridiques (le code de la route) et mécaniques (premières interventions en cas de panne) et n’exiger des parlementaires que d’être élus par le peuple.

Ce permis de légiférer devrait être délivré à la suite d’un quizz  juridique portant sur le fonctionnement de l’institution parlementaire, sur son rôle, sur la responsabilité des élus et que sais-je encore : tout ce qui peut aider à produire des “législateurs” compétents et aguerris, rompus au jargon juridique. Cela éviterait aussi le blocage des lois au niveau du S.G.G.

Le président du Parlement devrait instituer une “carte parlementaire à points” : c e serait une bonne méthode pour éradiquer définitivement l’absentéisme des représentants de la nation! Une absence non  justifiée et un point qui saute, jusqu’à épuisement du crédit de point réglementaire qui entrainerait une sanction exemplaire. Je laisse à la discrétion de Monsieur Ghallab celle qu’il jugerait adéquate : mais à mon avis, seule une sanction pécuniaire  peut avoir l’effet escompté.

Par ailleurs, le président du parlement devrait mettre en oeuvre toute son savoir-faire et toute son énergie pour instituer d’une part l’interdiction de cumul des mandats locaux, provinciaux, régionaux et nationaux (comme pour les permis de conduire qui sont attribués par catégories de véhicules)  et d’autre part la limitation des mandats dans le temps (exactement comme pour les permis de conduire  valables 10 ans).

Pour finir, et comme pour les campagnes de prévention des accidents de la circulation, le président du Parlement devrait faire appel d’une part à la télévision pour mettre bien en évidence les bancs vides  du parlement lors des séances au lieu d’essayer de cadrer au mieux les quelques représentants présents et d’autre part à la société civile ou à une instance indépendante pour veiller à ce que les représentants de la nation s’acquittent de leur mandat dans les règles et qu’elles en informe les citoyen(ne)s.

Tout cela reste bien sûr du domaine de l’humour et de l’utopie! Mais avec un parlement formé d’une majorité de nouveaux élus, il n’est pas vain d’espérer que nos représentants “changent de conduite”!


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Citoyenhmida 1351 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog

Magazines