Métailié, 25 août 2011, 282 pages
Résumé de l'éditeur :
Dans un paysage dominé par une usine chimique abandonnée, au milieu de bois empoisonnés, l'Intraville, aux immeubles hantés de bandes d’enfants sauvages, aux adultes malades ou lâches, est devenue un modèle d’enfer contemporain. Année après année, dans l’indifférence générale, des écoliers disparaissent près de la vieille usine. Ils sont considérés par la police comme des fugueurs.
Leonard et ses amis vivent là dans un état de terreur latente et de fascination pour la violence. Pourtant Leonard déclare que, si on veut rester en vie, ce qui est difficile dans l'Intraville, il faut aimer quelque chose. Il est plein d’espoir et de passion, il aime les livres et les filles.
Mon avis :
Voilà un roman dérangeant.
Pas de violence, ou une violence latente, une mort qui rôde mais qui ne prend jamais de front.
De l'amour, façon nymphomanie, ou bien juste des sentiments et une vraie découverte de l'autre.
Des personnages qui sont écrits sans être présents : tête ailleurs et un peu bête, ou trop malade et souffrant.
Une forêt morte, noire, sans vie et qui prend la vie des enfants, petit à petit.
Et une usine omniprésente qui fait encore planer sur la ville une menace noire.
Bref, une écriture poétique et une ambiance onirique.
Un roman à lire sous l'emprise d'un bon thé, comme celui que Léonard boit avec l'homme-papillon.
Pas vraiment convaincue par ma lecture, donc.
L'image que je retiendrai :
Celle du thé aux vertues hallucinogènes de l'homme-papillon.