genre: horreur (interdit aux - 16 ans)
année: 1986
durée: 1h35
l'histoire: Le lycée de Tromaville est construit juste à côté d'une centrale nucléaire dont la sécurité est plus que douteuse. Tandis qu'un gang sème la terreur dans le bahut, d'autres élèves se mettent à fondre sur place après avoir bu l'eau de robinet.
la critique d'Alice In Oliver:
Bienvenue dans les production Troma, avec cette nouvelle série B, j'ai nommé Atomic College, réalisé par le trio Lloyd Kaufman, Richard W. Haines et Michael Herz en 1986. A noter que le film est aussi connu sous le nom de Class of the Nuke Em High. Nous voici donc en pleine menace nucléaire ! Les victimes ?
Ce sont des étudiants d'un lycée de Tromaville, construit juste à côté d'une centrale nucléaire.
Pour le reste, on retrouve tous les ingrédients des productions Troma, à savoir un humour complètement déjanté, la danger du nucléaire, une fable écolo et des protagonistes volontairement idiots. Toutefois, le sexe est moins présent que d'habitude dans cette série B nanardeuse mais incroyablement sympathique.
Au niveau des influences, le film oscille entre Orange Mécanique et Class 1984.
Encore une fois, Atomic College nous propose une confrontation entre quelques lycéens et une bande de loubards déguisés en punks et aux tenues extravagantes.
Pour Philip Kaufman, un habitué des productions Troma, c'est une façon comme une autre de critiquer la société américaine et ses valeurs puritaines.
Ici, il n'y a aucun personnage à sauver. Ils sont tous profondément stupides et ancrés dans leurs certitudes et leur intolérance.
Mais très vite, des événements étranges se produisent. La centrale nucléaire de Tromaville semble connaître de sérieuses difficultés et propage un mystérieux liquide. Les lycéens qui ont bu l'eau du robinet subissent d'horribles mutations.
Pour le reste, même si Atomic College est une série B sympathique, insolente et irrévérencieuse, l'histoire met du temps à se mettre en place.
En résumé, les dialogues ne sont visiblement pas les points forts de Philip Kaufman. Dans le même genre, on lui préférera largement The Toxic Avenger, la grande réussite des productions Troma.
Dans Atomic College, il faudra donc attendre les 20 dernières minutes pour que le film s'accélère un peu et prenne enfin toute sa dimension gore et décérébrée.
Avant cela, le film se suit avec un ennui poli. Toutefois, les amateurs de ce genre de production devraient trouver leur compte.
Note: 10/20 (et c'est généreux)
Note nanardeuse: 15/20
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