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boris Vian, la vie de jazz

Par Josepha @josepha45

Boris Vian, la vie jazz

L'écume des jours, la trompette germano-pratine dans la cave du Tabou, "Le déserteur" et "Fais-moi mal", et, peut-être, J'irai cracher sur vos tombes, polar-brûlot commis par un double américain rageur nommé Vernon Sullivan : même si l'on ne sait pas grand-chose de Boris Vian, décédé à 39 ans, le 23 juin 1959, dans un cinéma des Champs-Élysées, on en connaît généralement cela. Ce film de Philippe Kohly remplit les blancs pour dérouler les multiples fils d'une existence trop brève et très remplie, qui s'apparente à une course contre la montre. "Le temps, le temps, il me cavale au cul comme une charge de uhlans", note dans son journal celui qui, déjà à 33 ans, se sent trop vieux. Car dès l'enfance, où l'on a découvert chez lui une faiblesse cardiaque, qui en fait la proie d'un amour maternel étouffant, il se sait en sursis.


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