Après consultation des critiques de la presse et des cinéphiles sur les films « Take Shelter » et « Shame », je m’engouffre donc dans la salle obscure de l’Utopia (l’UGC n’étant pas idéal sur Toulouse) et commence avec Take Shelter.
Je ne sais pas si c’est parce que j’avais toujours en tête Mélancholia, mais cette idée de fin du monde ressentie par un bon père de famille américain ne m’a absolument pas convaincue et ce malgré un jeu particulièrement réaliste de la part du personnage principal. En effet, celui-ci rêve de bizarreries météorologiques et d’actes violents générant un stress chez le spectateur; une tension vive qui s’essouffle pourtant au regard de l’histoire un peu trop molle à mon goût. On est loin de Mélancholia qui occupait les temps morts de poésie étrange et de beauté des prises.
Mon avis : Passez votre chemin, c’est chiant !
Passons à « Shame », ovationné et couronné de l’adjectif « Inoubliable ». A vrai dire, je partais avec un à priori positif au regard du casting de ce long métrage: Miss Mulligan et le charismatique Michael Fassbender dont le regard et le physique vous renversent au premier coup d’œil. Concernant le sujet, l’onanisme, j’avoue que j’étais plutôt curieuse.
Au final, une grosse déception pour ma part. Où est le fond de l’histoire ? La perdition de cet homme pour qui le sexe occupe 95% de son temps éveillé n’est pas si passionnante. D’ailleurs, ce film repose essentiellement sur Michael qui demeure troublant et dont le corps en dit long…
Mon avis : ambiance présente, acteurs convaincants mais il ne s’y passe pas grand-chose (à part des scènes de sexe of course)
Mon conseil : ne faîtes pas comme moi, aller voir ce film toute seule à 22h15 cela attire les regards intéressés de certains pervers jeunes hommes…