Je vous laisser rêver
avec cette réflexion de Woody Allen qui me rappelle un peu l’extraordinaire nouvelle de Scott Fidzgerald : « l'Etrange histoire de Benjamin Button »...
On devrait vivre la vie à l'envers. Tu commences par mourir. Ça élimine ce traumatisme qui nous suit toute la vie. Après, tu te
réveilles dans une maison de retraite, en allant mieux de jour en jour. Alors, on te met dehors sous prétexte de bonne santé et tu commences par toucher ta retraite.
Ensuite, pour ton premier jour de travail, on te fait cadeau d'une montre en or et tu as un beau salaire. Tu travailles quarante ans jusqu'à ce que tu sois suffisamment
jeune pour profiter de la fin de ta vie active. Tu vas de fête en fête, tu bois, tu vis plein d'histoires d'amour ! Tu n'as pas de problèmes graves. Tu te prépares à faire
des études universitaires.
Puis, c'est le collège. Tu t'éclates avec tes copains, sans affronter les obligations, jusqu'à devenir bébé. Les neuf derniers
mois, tu les passes flottant tranquille, avec chauffage central, room service , etc... Et, à la finale, tu quittes ce monde dans un orgasme !