Cameroun : L’État d’Israël fait son cinéma à Yaoundé

En prélude au Festival de Films Israéliens qui aura lieu à l’institut français de Yaoundé, capitale du Cameroun du 19 au 21 janvier prochain, son excellence Arbel Miki, l’ambassadeur de l’État d’Israël au Cameroun a donné une conférence de presse hier lundi à Yaoundé sur le thème des échanges bilatéraux entre le Cameroun et l’État d’Israël.

Il était question de savoir quelles sont les motivations d’Israël. C’est surtout l’occasion pour le réalisateur Dan Wolman de faire voir ses films au public de Yaoundé et d’évaluer l’impact qu’ils ont sur ce public.

Mais, c’est la ville de Bamenda pour la projection du premier film qui s’intitule « Gei Oni ».
Pour comprendre ce choix, l’ambassadeur d’Israël au Cameroun, son excellence Arbel Miki a répondu qu’il s’agit de « renforcer les relations entre le Cameroun et l’État d’Israël.

Pour cela, il faut que les peuples se connaissent. Ce festival est une manière d’apporter la manière de vivre des Israéliens au Cameroun pour ceux des Camerounais qui n’ont jamais visité Israël », a-t-il répondu ; avant d’ajouter que la politique ne détermine pas seulement les relations entre deux pays.

Il y a également l’agriculture, la santé, l’éducation et les échanges culturels. En parlant de culture, « nous avons un point commun dans nos cultures. La relation qui existe dans nos familles et les problèmes sont presque identiques.

Et ce sont les sujets qu’aborde Dan Wolman dans ces films ! » a-t-il conclu. Pour ce qui est du choix de la ville de Bamenda pour la projection de « Gei Oni », l’ambassadeur d’Israël a répondu que c’est un choix personnel du réalisateur qui est arrivé au Cameroun hier.

Trois films sont au programme du festival israélien. Le premier « Gei Oni » est un long métrage de 105 minutes. Il est tiré du roman de Shulamit Lapid qui raconte l’histoire des premières années de la renaissance de l’État juif en 1882. Le film parle également d’une histoire d’amour entre Fanya et Yechiel. « Gei Oni » est enfin un méli-mélo des cultures arabes, juives, et syriennes.

Suivra une comédie de 92 minutes intitulée « Mr Baum ». Le film met en exergue le dilemme existentiel de l’homme moderne. L’acteur principal est un grand entrepreneur dans le domaine de la publicité.
À la fin de sa carrière, il apprend qu’il est atteint d’une tumeur au cerveau et qu’il lui reste 90 minutes à vivre. C’est à instant que tout change.

Le dernier est consacré au film « Prendre Femme», réalisé par Ronit et Sholmi Elkabet en 2004. Film sous-titré en français comme les précédents, « Prendre Femme » retrace la vie de couple de Viviane et Eliyahu qui bat de l’aile après 20 ans. Le fond de l’histoire étant la peur de divorce en ce qui concerne la femme et le rejet par l’institution religieuse pour ce qui est d’Eliyahu.

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