L’auteur Franck Pavloff, qui se définit comme un écrivain qui rend compte des exils intérieurs ou géographiques que les guerres, les drames ou l’intolérance ont engendrés vient de publier son nouveau roman L’homme à la carrure d’ours aux éditions Albin Michel.
La mine de Voulkor a été brutalement fermée, toute la ville a été rasée. L’immensité de la Laponie s’est refermée sur une zone où ceux qui s’étaient expatriés pour construire une vie meilleure à leurs enfants sont à présent consignés.
Des communautés hostiles les unes aux autres se sont formées qui ruminent leurs rancœurs alcoolisées au Comptoir. Leurs rares moments d’alliance s’établissent contre Lyouba et Kolya, les deux seuls êtres libres du lieu où l’humanité semble prendre définitivement congé. Pourtant Kolya, le Lapon à la carrure d’ours, ne leur enlève rien. Il est de cette terre. Il reste sensible au passage des saisons, il cultive son jardin, il est fidèle à l’esprit de ses ancêtres. Il continue à parler à son fils disparu dans l’explosion qui a fermé la mine.
C’est auprès de lui que la fille à la cape de loup, Lyouba, née il y a vingt ans de cette terre aussi, pourra réaffirmer sa force d’âme malmenée par les reclus.
Nous n’avons pas encore eu le temps de lire ce roman mais nous vous proposerons notre chronique dès que ce sera fait.
L’homme à la carrure d’ours de Franck Pavloff, éditions Albin Michel, 204 pages, 15€.