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10 JOURS EN OR, film de Nicolas BROSSETTE

Par Geybuss

10 JOURS EN OR, film de Nicolas BROSSETTE

Synopsis : Marc Bajau sillonne le pays pour le compte d’une marque de vêtements. Il aime cette vie sur la route, libérée de toute contrainte et faite de rencontres d’un soir. Mais alors qu’il démarre une nouvelle tournée de promotion, sa dernière conquête s'en va en lui laissant son fils, Lucas, un petit métis de six ans…
Commence alors une traversée de la France pas comme les autres, où Marc et Lucas vont croiser la route de Pierre, un retraité fantasque et envahissant, et celle de Julie, une jeune femme en errance.
Au cours de cette odyssée, flanqué de son trio improbable, Marc Bajau va connaître "10 jours en or" qui vont changer sa vie...

Avec Franck Dubosc, Claude Rich, Pathis Touré, Marie Kremer

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Mon humble avis : Voici un film sympathique, mignon, qui vous fait passer un agréable moment. Et pourtant, le sujet du film est plutôt dramatique puisqu'il exploite l'actualité bien trop présente des expulsions des sans papiers et de leur conséquences. De même, le personnage de Franck Dubosc a un côté un peu pathétique, en commercial pour un marque de chaussettes avec sa petite vie bien réglée mais sans fantaisie non plus. Et pourtant, on rit avec plaisir (oh le pléonasme absurde !). Non, je devrais dire plutôt... De bon coeur. Ce n'est pas Dubosc qui est comique, mais les situations que son personnage rencontre et accumule. Marc est plutôt un homme banal, voire invisible,  neutre, bref, et son interprète ne fait pas "du Dubosc". Même sa couleur de cheveux n'est pas naturelle et lui donne étrangement un air plus grave. C'est un personnage qui transpire la solitude mais l'envie de bien faire, la gentillesse et le coeur sur la main... Mais faut pas pousser non plus ! Et voici qu'il se retrouve avec un gamin sur les bras, de façon tragique. Sa mère, menacée d'expulsion, lui confie d'une originale façon, espérant ainsi que son fils pourra échapper au destin qui semble tristement tracé. Dubosc va assumer tant bien que mal. Mais franchement, ses rapports avec l'enfant ,qui est une véritable intrusion dans sa vie "paisible" sont intéressants et délicatement mis en scène, comme la gène physique qui ressort des moments intimes ou une certaine affection parental hésite à s'installer.  Ne me méprenez pas. Mais quand Dubosc met l'enfant au lit, on voit bien qu'il ne sait pas trop y faire, qu'il ne lui fait pas le petit bisou de la nuit, qu'il n'ose pas le prendre dans ses bras...

Et puis, sur leur chemin, Dubosc et l'enfant vont croiser un vieil homme faussement suicidaire qui à juste besoin de compagnie et une fausse routarde qui ne fuit rien d'autre que l'échec et, elle aussi, la solitude... bref, la voiture de notre commercial va devenir un véritable arche de Noé.

De belles scènes, deux ou trois longueurs, une fin improbable, assez téléphonée et improbable. Mais l'ensemble fonctionne très bien, distraie et vous amène malgré tout le  et plus si affinité ! Une bonne adresse donc pour passer une soirée sympa, en famille, entre amis ou en amoureux ! Bref, film tout public !


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