Un corps criblé de balles jonche le sol. Ni témoin, ni suspect. Sherlock Holmes se serait fié à son flair, les enquêteurs du XXIe siècle, eux, comptent sur la police scientifique pour identifier les criminels. Plus de 600 personnes, réparties dans 5 laboratoires, travaillent pour l’Institut de la police scientifique (INPS). Son organisation actuelle date de 2003, mais les premiers laboratoires ont été créés en 1943. Les premières études criminalistiques remontent, elles, à la fin du XIXe siècle.
Leurs techniques évoluent sans cesse. L’essor de la génétique, à la fin des années 1980, a permis à une progression considérable. Mais le credo est resté le même. Il peut se résumer par la formule d’Edmond Locard, médecin légiste précurseur en la matière. « Il y a un transfert d’indice de l’auteur à la victime et de la victime à l’auteur. » Un criminel laisse toujours sa trace.
La police scientifique a été popularisée par des séries qui chantent leurs louanges. Ces flics de choc -à la plastique avantageuse- mènent l’enquête d’un bout à l’autre.Alors que le cadavre n’a pas encore refroidi, ils trifouillent ses entrailles, étudient son empreinte génétique, perquisitionnent son domicile, et mènent l’interrogatoire des suspects. Et tout cela, en une journée…

Loin des clichés véhiculés par la fiction, elle mène un travail de fourmi pour faire parler des indices qui restaient, jadis, peu bavards. Quoique moins forts que leurs homologues fictifs, ils font progresser l’impartfaite justice des hommes.
Bientôt, un post sur l’ADN et la justice…
