Dernier volet de ma trilogie nostalgique sur le FestiVoix. Après 2009 et 2010, ma troisième édition, l'apothéose ! Encore un FestiVoix riche en musique, en délires, et surtout en rencontres...
Après deux éditions formidables, j'arrivais en terrain conquis pour cette nouvelle édition. Mes amis de l'équipe du festival m'avaient même fait un cadeau formidable en me confiant une chronique télé, un jour sur deux, sur TVCogeco dans l'émission "Au cœur du FestiVoix". Ainsi, après avoir occupé le Web l'année précédente, le maudit français squattait le petit écran !
En plus, en 2011, un de mes plus vieux amis, Sam, est venu avec moi de France pour partager une partie de cette aventure. C'était génial de l'avoir à mes côtés les premiers jours du festival.
Au niveau musical, ce fut une grande année, à tel point que j'ai eu du mal à faire une sélection pour cet article. Comme chaque fois, la programmation était très variée. Je retiendrai le côté festif, encore plus marqué que les années précédentes.
Une des têtes d'affiche venait tout droit des 70's. KC and the Sunshine Band nous a fait un spectacle haut en couleur. J'avais croisé KC deux heures avant, aux abords de la scène et je me demandais ce que cet homme, plus tout jeune et quelque peu enveloppé, allait nous faire. Et bien, j'ai vite compris. Ce n'est pas un concert que nous avons eu mais un vrai show à l'américaine.
Une grande partie de l'équipe du FestiVoix était avec moi ce soir là sur la piste du gradin VIP. C'était l'avant dernier soir, le second samedi, et traditionnellement, c'est une soirée très festive. KC était parfait pour faire le party, et nous en avons bien profité. Toute la gang a bien shaké son booty !!!
En matière de concert festif, un québécois s'est aussi illustré, Damien Robitaille. Ma collègue Sarah, la journaliste du FestiVoix, et moi-même avions réalisé une entrevue de Robitaille dans l'après-midi. Une gars super sympa, enjoué, très marrant...
Il l'a confirmé sur scène le soir en nous proposant une prestation où le dynamisme n'avait d'égal que la bonne humeur.
Il y avait une ambiance géniale ce soir là. Et comme j'étais entouré de filles plus belles et plus charmantes les unes que les autres, j'ai décidé de me faire prendre en photo avec ces superbes créatures... tant qu'à faire.
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Avant Damien Robitaille, nous nous étions bien chauffés avec Radio Radio, une autre belle découverte pour moi. Ce groupe a une énergie incroyable et produit un rap totalement malade en chiac, mélange d’anglais et de français parlé au Nouveau-Brunswick.
Un gars que je n'ai pas découvert, puisque je l'avais vu comme invité de Steve Hill deux ans auparavant, c'est Jonas. J'avais un énorme a priori sur ce chanteur que je prenais pour un sex symbol bon marché, plutôt enclin à charmer les filles qu'à faire bouger les foules. Et bien, je me trompais complètement !!! Non seulement Jonas est un gars très sympa, mais c'est aussi une vraie bête de scène.
Je n'ai pas arrêté de le croiser ce jour là. D'abord en entrevue l'après-midi, toujours avec Sarah, puis après le concert, j'ai eu le privilège, avec les membres de l'équipe du FestiVoix, de me faire offrir un petit whisky à la roulotte de l'artiste. Les filles n'ont pas résister à l'envie de se faire prendre en photo avec le rocker et ses musicos...
Mais c'est vraiment sa performance scénique que je retiendrai. Du rock'n'roll, du vrai, du pur, joué avec intensité, avec plaisir, une des meilleurs shows du FestiVoix !
En parlant de rock, y en a une autre qui se posait là, une chanteuse qui aime le rock'n'roll. En tout cas, c'est ce qu'elle affirme, Joan Jett and the Blackhearts. Avec I love rock'n' roll, elle a été connue dans le monde entier, en 1982. Et bien quelques 30 années après, la petite Joan a encore la pêche.
Et petite, elle l'est ! Je l'ai croisée en backstage juste avant son entrée car ce soir là, j'ai eu l'honneur de monter sur la grande scène avec mon ami Jean, qui présentait le show. Un grand moment de se retrouver devant plus de 15 000 personnes !
Joan Jett nous a offert un très bon concert, jouant avec entrain tous ses standards, ceux des Runaways, et quelques reprises. On peut tout de même regretté un spectacle un peu trop formaté. Mais je l'ai tout de même beaucoup apprécié, d'autant que j'étais entouré de très bons amis.
Mais ce FestiVoix 2011 était aussi celui du charme avec trois concerts emplis de féminité qui se sont enchaînés sur la scène Desjardins.
En commençant par Elisapie Isaac. Ah, Elisapie... je trouve ce prénom tellement beau, sans parler de l'artiste qui le porte. Et puis, lorsqu'on a la chance de la voir sur scène, on peut attribuer tout un tas de qualificatifs à ce prénom : douceur, beauté, humour, sincérité, tous à la fois.
Cette fille vient du Nord, du Nunavik, anciennement Nouveau-Québec, territoire situé dans la région administrative du Nord-du-Québec, au bord du détroit d'Hudson et presque exclusivement peuplé par les Inuits. Elle revendique ses origines et en est fière.
Après un des plus beaux orages que j'ai eu l'occasion de voir à Trois-Rivières, Elisapie a pu chanter ses racines, de manière très touchante, parfois dans sa langue natale, l'inuktitut.
Poursuivons dans le charme, toujours québécois, avec une artiste que j'avais eu le plaisir de découvrir sur une autre scène lors de mon premier FestiVoix, Bet.e. Cette belle femme et sa bossa nova enchanteresse m'ont fait chavirer le cœur. J'adore cette musique venue de Rio et je trouve que cette artiste la magnifie.
Son sourire éclatant et sa voix si envoutante m'ont séduit pour la deuxième fois, sur ces terres trifluviennes dont elle est originaire.
Comme pour mes deux articles précédents, je terminerai avec celle qui fut le fil rouge de mes trois FestiVoix, celle que j'adore... la belle et talentueuse Fabiola Toupin. Pour la première fois, je la voyais sur une scène qui lui était totalement dédiée, interprétant ses propres chansons. Et je c'était Magique ! D'autant plus qu'elle nous a chanté l'intégralité de son deuxième album, Quand l'Amour Bascule, sur lequel toutes les tounes sont plus belles les unes que les autres.
Et puis, l'année dernière, j'ai eu la chance de passer une soirée chez Fabiola, dans sa maison, là où elle vit ! J'ai pu discuter longuement avec cette femme si passionnante et passionnée. Elle était enceinte à l'époque, vivait sa grossesse de manière épanouie, et cela lui conférait, sur scène, une aura particulière.
J'aime particulièrement cette chanson, Attends-moi. Oui, je t'attends Fabiola !
Voilà, ce n'est pas sans émotion que je conclus cette série nostalgique sur le FestiVoix. Mais cela ne met pas totalement fin à ma collaboration avec ce festival tant aimé, puisque la programmation 2012 va bientôt être annoncée et je ne manquerais pas de la commenter.
Cela me fera sans doute un peu bizarre d'en parler sans y aller, mais je reste Un Français au FestiVoix, au moins jusqu'à ce que quelqu'un prenne ma succession. Je ne remercierai jamais assez le vrai Français du Festivoix, mon ami Thomas, grâce à qui j'ai connu ces trois années de bonheur...
Et puis, si je ne retourne pas au FestiVoix, ce qui est sûr, c'est que JE REVIENDRAI A TROIS-RIVIERES !!! N'est-ce pas Fabi ?