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Top 10 albums 2011

Publié le 19 janvier 2012 par Gregkhech

Le blog Peace Blind a décidé de vous livrer pour cette nouvelle année ce qu’il a jugé être le meilleur du cru 2011. Ils nous ont réjouis, excités, fait pleurer, fait danser, fait penser : ce sont les 10 meilleurs albums. Bon millésime à vous !

Metronomy – The English Riviera  (Because)

Top 10 albums 2011

Changement de projet, changement de line-up et, surtout, changement de dimension : Joseph Mount, tête pensante de Metronomy, a frappé fort avec The English Riviera, troisième album du groupe anglais. Il a fantasmé son comté natal (Devon) en nouvelle Côte Ouest américaine, imaginant un soleil éclatant et une Riviera branchée. Au menu, des mouettes, des chœurs féminins et un groove… métronomique !

La plupart des morceaux s’articulent autour du  duo basse-batterie (We Broke Free, She Wants) : une basse au son parfaitement rond et une batterie ponctuée de claps que mettent en valeur les arrangements ciselés et épurés de Mount. Les gimmicks quelque peu rentre-dedans de Nights Out (2008) ont cédé leur place à une plus grande finesse mélodique : on pense bien-sûr à des titres comme Everything Goes my Way et The Look, mais aussi à la ballade Trouble. Si la mélancolie de Mount tend parfois vers la noirceur, on trouve surtout des ambiances dansantes (le disco The Bay et son refrain entêtant ou Love Underlined, morceau électro qui décolle sur une structure kraftwerkienne). Et quand Metronomy flirte avec le rock, ça donne Corinne, LE bijou de cet opus, dont le refrain à trois voix nous entraîne dans une spirale infernale.

Accoucher d’une pop song intelligente mais demeurant facile d’accès est un des actes musicaux les plus ardus du monde. Enfin, pour les personnes normales. Car pour Joseph Mount, ça semble tout naturel : les dix chansons qui composent The English Riviera en sont la preuve. Grandiose !

Top 10 albums 2011

The Black Keys – El Camino   (Nonesuch – Warner)

Top 10 albums 2011

Cela fait dix ans que les Black Keys revisitent le blues avec une furie garage. Et pourtant ce n’est que depuis 2010 et leur disque Brothers que Dan Auerbach (chant, guitare) et Patrick Carney (batterie) sont connus du grand public. Leur septième album, El Camino, utilise les mêmes ingrédients que son prédécesseur : riffs tonitruants, batterie lourde, orgue distordu, claps et chœurs haut perchés.

L’album s’ouvre sur l’imparable single Lonely Boy et son refrain roboratif : nul ne peut résister à cette chanson taillée pour les stades ! Un Dead & Gone plus soul lui succède alors que Gold on the Ceiling renoue avec un blues-rock des plus crasseux, typique des Black Keys. Un petit moment de calme s’impose : la guitare acoustique de Little Black Submarines entame ses arpèges, une voix écorchée la rejoint ; un déluge de riffs arrive de nulle part, et on ne peut s’empêcher de penser à Stairway to Heaven! Une nouvelle surprise avec Money Maker qui introduit un talk-box sur fond de décibels garage : pas de doute, tous les amplis sont à 11 !

Puis arrive Run Right Back, l’un des meilleurs titres : un riff au bottleneck génial, des voix aigues efficaces et un son aux relents stoniens. L’influence des Stones est également palpable sur Sister, sorte de Miss you à la sauce Black Keys. Autres temps forts, Nova Baby et sa mélodie joyeuse qui apporte une dynamique disco-pop à l’album, et Mind Eraser, chanson finale sexy en diable.

Pour El Camino, les Black Keys n’étaient pas deux mais trois. Brian Burton, aka Danger Mouse, qui avait déjà travaillé en tant que producteur sur Attack & Release (2008) et Brothers, a participé à l’écriture de tous les morceaux, en prenant soin d’accentuer la formule sonore des Keys, à la fois musclée et dansante. Un conseil vous est donné sur la pochette : PLAY LOUD !

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Foster the People – Torches   (Columbia/ Startime International)

Top 10 albums 2011

En 2010, le trio de LA publie Pumped Up Kicks  sur son site et c’est l’engouement dans la blogosphère : tout le monde se met à siffloter devant son écran. La contagion se propage rapidement – on n’avait pas vu ça depuis 2006 avec Peter Bjorn and John et son tube All the Young Folks. La maison de disques Columbia n’y a pas résisté, le public de SXSW et celui de Coachella non plus. En 2011, Foster The People a confirmé son talent avec un premier album, Torches.

Le disque s’ouvre sur le synthé déformé de Helena Beat, morceau au refrain très efficace. Ensuite, c’est une série de hits : Pumped Up Kicks, Call it What you Want, Don’t Stop… Et ça fait le même effet que le premier MGMT, Oracular Spectacular (2008) : les mélodies sont catchy, les rythmes sont dansants et les sons, expérimentaux. L’influence du duo new-yorkais est d’ailleurs perceptible, tout comme celle des Klaxons ou de Friendly Fires, formations qui ont en commun de composer une pop-dance aux saveurs électro.

Si les sonorités électro sont très marquées sur Houdini, Miss you et Life on the Nickel, Foster the People se montre capable de se diversifier, en s’orientant vers une musique moins synthétique sur des titres comme Troubles, notamment, ou Don’t Stop, qui fait penser aux Dandy Warhols période Thirteen Tales of Urban Bohemia… L’ingrédient suprême est sans doute la voix de fausset de Mark Foster, aux accents presque féminins, et son interprétation tout en nuance qui contraste parfois avec la dureté des thèmes abordés.

Un disque pop très enjoué qui bénéficie d’une production impeccable, assurée par une véritable dream team : Paul Epworth, Greg Kurstin, Rich Costey, Tony Hoffer et… Mark Foster, quand même !

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The Kills – Blood Pressures   (Domino)

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Nul doute que Blood Pressures est le meilleur album du duo. Deux raisons très simples : il synthétise les trois premiers tout en dévoilant de nouveaux horizons. Le côté lo-fi de Keep on your mean side et No wow est préservé avec les sons de guitare torturés de Jamie Hince, tour à tour poisseux ou rugissants ; des tracks comme Heart is a Beating Drum ou Nail in my Coffin rappellent l’atmosphère technoïde de Midnight Boom (2008). Après, il y a les surprises !

On découvre des chœurs gospel sur Satellite, le premier single, ainsi que sur DNA ; des synthés sur Baby Says… Pour la première fois, on peut écouter deux escapades solos : Wild Charms, sorte d’interlude lennonien, signé Jamie ; et The Last Goodbye, qui est l’œuvre d’Alison Mosshart et qui constitue le sommet de l’album : une ballade sans guitare, sans percussion, juste un loop de piano légèrement désaccordé, quelques nappes de violons artificiels et la voix touchante de la Floridienne. Magnifique !

On trouve surtout les plus belles mélodies des Kills sur cet album : le duo a confié que c’est autour d’elles que la musique avait été construite. C’est pourquoi, dès la deuxième écoute, on se surprend à fredonner les airs de Future Starts Slow, Baby Says et Pots and Pans.

S’ils avaient disparu après leur premier album, les Kills seraient devenus un objet de culte. En persévérant avec autant de classe, ils le sont tout autant.

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The Vaccines – What did you expect from the Vaccines?   (Columbia)

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On ne savait pas trop à quoi s’attendre. Les Vaccines avaient beaucoup fait parler d’eux avec très peu de choses – une simple démo diffusée en boucle par Zane Lowe sur la BBC. Puis, la presse spécialisée les prit sous son aile et les présenta comme la nouvelle merveille du rock en cuir venu d’outre-Manche. Les Londoniens se devaient donc de confirmer avec un album digne de ce nom.

What did you expect from the Vaccines? est sorti le 11 mars 2011. 11 titres parfaits, 11 chansons pop-rock simples habillées d’une réverb délicieusement désuète : on sent l’influence des girl groups des années 60 dans la composition, celle de Phil Spector dans la production – une sorte de wall of sound actualisé – mais également celle des groupes alternatifs fin 80- début 90 dans la manière de faire sonner les guitares (Ride ou Jesus & Mary Chain). Et comment ne pas penser aux Ramones sur les titres Wreckin’ bar et Norgaard ? Tous les ingrédients du punk y sont réunis : 3 accords, une rythmique ultra-rapide et des chœurs de tendres hooligans, le résultat ne dépassant pas 1:30 minute.

Mais ne nous méprenons pas : sous ses aspects joyeux et innocents, What did you expect from the Vaccines? est un disque mélancolique, romantique. Les thèmes abordés sont la rupture (If you Wanna, A Lack of Understanding), la douleur (Post Break-Up Sex), la fuite du temps (Wetsuit), l’amour impossible et l’obsession qu’il peut engendrer (Norgaard)… Et la voix de Justin Young semble faite pour interpréter ces hymnes adolescents (All in white).

The Vaccines are happening!

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Anna Calvi – Anna Calvi   (Domino)

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Rider to the Sea : une guitare solitaire nous plonge dans un flamenco d’outre-tombe. La réverb nous enveloppe, les notes en sustain nous caressent et les montées rapides nous envoûtent. On sourit en se disant : « Voilà comment sonne une Telecaster sur un Vox AC30 quand elle est entre de bonnes mains ! ».  On en oublierait presque que le premier instrument pratiqué par Anna Calvi était le violon…

A la guitariste répond la chanteuse, de sa voix maîtrisée qui joue avec les ambiances et les sentiments : sur les titres langoureux (No more Words, First we kiss), elle susurre des mots doux qui viennent se nicher dans le creux de l’oreille ; sur Desire et Suzanne and I, elle s’affirme, devient conquérante et s’emporte sur des refrains puissants. Elle est parfaitement mise en valeur par la présence de chœurs masculins (assurés notamment par Brian Eno) et une orchestration variée (harmonium, piano, perceuse…). Les minutes défilent mais le temps semble s’être arrêté : l’Anglaise nous a installés dans un état de grâce…

Anna Calvi est sans doute LA révélation de l’année 2011. Celle que l’on compare à PJ Harvey ou à Jeff Buckley nous a offert un premier album d’une finesse remarquable, une œuvre riche et presque inclassable. Elle seule a le secret de ce rock ponctué de temps morts et de retenue, de passages gothiques (Blackout, The Devil) et d’envolées lyriques (Love won’t be leaving et son final grandiloquent). Elle seule connait la musique des rêves…

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The Rapture – In the Grace of your Love   (DFA)

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The Rapture n’avait rien livré depuis 2006. Et, en cinq ans, beaucoup de choses ont changé : le départ du bassiste et chanteur Matt Saffer a transformé le groupe en trio ; The Rapture a décidé de quitter l’univers major pour revenir dans le giron DFA, au moment où le label fêtait ses dix ans ; Philippe Zdar, moitié du french-touch Cassius, a accepté de produire le nouvel opus. Le résultat de ce processus, In the Grace of your Love, est sorti le 2 septembre 2011.

Avec cet album, le trio dance-punk amorce un virage pop. Le son est plus live qu’électronique, une plus grande place est accordée aux guitares, et la voix de tête de Luke Jenner est habilement mise en avant (Sail AwayHow Deep is your Love? où le saxophone de Gabriel Andruzzi répond à cette voix angélique).

Les mélodies sont diablement efficaces, quel que soit le style des chansons : ambiances funk sur Can You Find a Way et Never Die Again ; disco sur How Deep is your Love ? ; pop avec Children. Pourtant, aux premières notes de basse de Miss You et de l’enchaînement au clavier, on pense reconnaître l’âme de The Rapture, mais on reste définitivement loin du synthétiseur de Sister Saviour.

The Rapture nous revient donc avec un album plus mature, à la production très lisse et très pop. La ballade finale It Takes Time to be a Man en est la parfaite illustration : intro douce au piano, guitare simplissime et entêtante, voix cristalline qui évolue en toute liberté et saxophone original qui nous fait définitivement fondre…

Ca valait le coup d’attendre aussi longtemps !

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Portugal The Man – In the Mountain in the Cloud  (Atlantic – Warner)

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Portugal The Man : cinq rockeurs originaires d’Alaska, auteurs de six albums et d’un single très remarqué, People Say (2009). Avec le temps, l’écriture s’est considérablement affinée, à tel point que les hommes de John Gourley, leader moustachu, nous ont proposé leur meilleur album en 2011. In the Mountain in the Cloud est un concentré de pop lustrée et ondoyante, qui sent bon les années glam.

Dès So American, tous les ingrédients sont réunis : voix androgynes, arrangements de cordes façon Tony Visconti, textes cryptiques et refrains immédiats. Cette formule efficace fait mouche à chaque titre (Got it all, Head is a Flame…). Une luxuriante production met en valeur les moments de grâce qui se succèdent : Senseless, Everything you see, jusqu’au final émouvant que constitue Sleep Forever.

In the Mountain in the Cloud est l’œuvre la plus ambitieuse, la plus aboutie et la plus efficace du groupe, et elle prendra très probablement une grande place dans sa discographie.

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Bon Iver – Bon Iver   (Jagjaguwar / DFA)

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Le succès critique de For Emma, Forever Ago (2008), l’un des meilleurs disques folk des années 2000, a ouvert de nombreuses portes à Justin Vernon : il a multiplié les collaborations, participant à l’élaboration de l’album du groupe Gayngs, puis à celui de Volcano Choirs. C’est ensuite Kanye West qui l’a sollicité pour assurer les chœurs sur Monsters et sampler l’une de ses chansons pour son morceau Lost in the World.

Toutes ces collaborations ont nourri l’imagination de Justin Vernon et changé son mode de composition : pour son nouvel opus, l’instrument de base du compositeur n’était plus la guitare acoustique mais l’ordinateur, qui lui a permis d’expérimenter et d’inclure dans ses nouveaux morceaux de nombreux détails. Si For Emma… était un disque folk dépouillé, Bon Iver est un disque plus baroque, enrichi notamment par l’utilisation de cuivres, de cordes et de pédales steel – on y trouve d’ailleurs des pointures du milieu : Greg Leisz, guitariste de Ray Lamontagne ; Colin Stetson, saxophoniste d’Arcade Fire…

Nous nous étions habitués au timbre de falsetto de Justin Vernon. Ici, la voix se fait plus grave et plus profonde, en accord avec les paroles - des descriptions de lieux et notre rapport avec eux dans le temps. Le disque est conçu comme un carnet, une succession de petites histoires impressionnistes : on est dans l’Ohio (OH) puis on se retrouve à Lisbon ; on part de Calgary pour arriver à Perth.

Bon Iver est une véritable invitation au voyage. On navigue entre pop, folk cosmique et country atmosphérique.

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The Strokes – Angles   (Rough Trade / RCA)

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C’était l’album rock le plus attendu de l’année 2011. Depuis First Impressions of Earth (2006), les Strokes n’avaient rien livré en tant que groupe : certes, on eut droit à des efforts en solo plutôt convaincants (mention spéciale à Julian Casablancas et au Little Joy de Fabrizio Moretti). Mais les fans voulaient un nouvel album.

Angles, dont la sortie fut maintes fois repoussée, parut finalement le 21 mars 2011. Et il déçut la critique comme les fans : les 5 ans d’attente avaient créé une grande exigence et le récit d’épisodes malheureux (querelles avec le producteur Joe Chicarelli, cure de désintox pour Albert Hammond Jr., voix enregistrées dans un autre studio par Casablancas…) avait détruit le mythe Strokes : ces cinq amis, unis sur le même front, étaient en fait passés très près de la séparation.

Tous ces éléments ont sans doute pesé lourd dans l’appréciation du nouvel opus des new-yorkais. Il est maintenant temps de rendre justice à Angles.

S’il n’est pas le meilleur album des Strokes, il n’en demeure pas moins l’un des meilleurs albums rock de l’année 2011. On trouve d’excellentes compositions comme Machu Picchu, l’électro Games et le chef-d’œuvre Life is Simple in the Moonlight, seul titre rescapé des sessions avec Joe Chicarelli. D’autres titres sonnent comme du classic Strokes : on pense bien-sûr au single Under Cover of Darkness, sorte de Last Nite réactualisé, la fougue en moins, la virtuosité en plus. Le morceau Taken for a Fool aurait tout à fait eu sa place sur Room on Fire (2003), le deuxième album, tandis que Gratisfaction réunit tous les éléments auxquels les Strokes nous ont habitués : riffs de guitare qui s’entremêlent, batterie simple et efficace, basse dansante et voix poussée de Casablancas qui passe du grave à l’aigu, toujours à la limite du juste.

Certains morceaux présentent de nouvelles orientations musicales : le bassiste Nikolai Fraiture amène le groupe dans l’univers Radiohead / Crystal Castles sur le titre You’re so Right ; Two Kinds of Happiness nous fait penser à du rock FM des années 80, où les Strokes sonnent plus Cars que les Cars eux-mêmes ! Games, l’un des meilleurs morceaux de l’album, rappelle la pop synthétique de OMD, tandis que Call me Back permet à Casablancas de se la jouer crooner pendant 3 minutes. On pense même à Muse sur Metabolism, certainement le morceau le moins plaisant de l’album.

Sous son aspect décousu, dû en partie à la plus grande implication des membres dans la composition et la direction artistique, Angles reste un album riche et varié, conçu comme si c’était le dernier : froid, urgent et bordélique.

Top 10 albums 2011

Voici une liste des albums qui auraient pu figurer dans notre TOP 10 :

Rock/Indie : The Horrors, Skying (XL) Arctic Monkeys, Suck it and See (Domino) – PJ Harvey, Let England Shake (Vagrant Records) – WU LYF, Go Tell Fire to the Mountain (Lyf Recordings / PIAS) – Kasabian, Velociraptor! (Sony Music / Columbia)

Pop : Miles Kane, Colour of the Trap (Columbia) – The Drums, Portamento (Moshi Moshi / Island) – Florence & the Machine, Ceremonials (Universal Music / Island) – Noel Gallagher’s High Flying Birds, Noel Gallagher’s High Flying Birds (Sour Mash / PIAS) – CULTS, CULTS (Columbia)

Folk/Blues : James Vincent McMorrow, Early in the Morning (Believe Digital / Vagrant Records) – Fleet Foxes, Helplessness Blues (Sub Pop) – Laura Marling, A Creature I Don’t Know (Ribbon Music) – Tom Waits, Bad As Me (ANTI/PIAS) – Gregg Allman, Low Country Blues (Rounder Records)

Electro/Prog : M83, Hurry Up, We’re Dreaming (Mute) – Cut Copy, Zoonoscope (Modular Records) – Nicolas Jaar, Space is Only Noise (Circus Company) – Justice, Audio, Video, Disco (Ed Banger / Because) – Yuksek, Living on the Edge of Time (Savoir Faire / Barclay / Universal Music)

                                                                          Article Réalisé par Jim Calamel



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