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L'amant

Publié le 20 janvier 2012 par Olivier Walmacq

Années 50. Une adolescente part avec sa famille en Indochine, encore colonie française. Elle va finir par tomber amoureuse d'un romantique homme d'affaires chinois...

Affiche de 'L'Amant'

La critique olé olé de Borat

Jean Jacques Annaud est en général considéré comme un cinéaste bien aimé. On lui doit quand même des grands films comme Le nom de la rose et Coup de tête. Mais depuis, le réalisateur a quelque peu décliné.
Aucun de ses films n'est passé incontournable et s'il a du succès, ce n'est pas forcément positif. La preuve avec L'amant, adaptation du roman autobiographique de Marguerite Duras. Par ailleurs, cette dernière n'aurait absolument pas aimer et ira jusqu'à réécrire son roman (!). On y retrouve Jane March (que l'on connaît aussi pour Color of night), Tony Leung Ka Fai (celui de Détective Dee), Arnaud Giovaninetti, Melvil Poupaud et Jeanne Moreau narre le film.
Il recevra le César de la meilleure musique et sera couronné d'un succès public (plus de 3 millions d'entrées quand même).
De plus, L'amant est assez bien concidéré mais franchement quel navet impayable.

Jane March et Tony Leung Ka Fai dans L'Amant

Annaud est un bon metteur en scène il n'y a pas à dire mais au niveau de l'histoire, bonjour le navet pétaradant pour bobos. En bref, c'est d'un ennui poli et la vision de ce film relève de la sacrée épreuve.
Déjà, le film n'est pas aidé par la voix off de Moreau, avec sa voix roquailleuse et vite soulante. On se croirait presque en train de lire un livre. C'est certainement l'effet voulu mais ce qui marche en livre ne marche pas systématiquement dans un autre format. La durée d'environ 1h55 n'arrange pas les choses, la longueur ne faisant que rajouter une couche à un film bourré de guimauve.
Mais pour cela, rappelons l'histoire si passionnante. Une adolescente débarque avec sa mère et ses frères en Indochine, sous domination française à cette époque. Les frères sont très différents: l'un est un bourrin alcoolique et l'autre une sorte de Simplet qui ne cause qu'avec sa soeur.

L'Amant

La mère met alors sa fille dans un couvent, mais évidemment cette dernière ne fait strictement rien là-haut et va vite s'amouracher d'un bel héritier chinois. L'homme tombe immédiatement amoureux mais doit faire face aux obligations du paternel. Néanmoins, Annaud commence à faire du film érotique de première et véritablement putassier. Non seulement c'est chiant mas en plus, vulgaire.
D'ailleurs, c'est en grande partie à cause de cela que le film est encore connu. Drôle d'argument pour valoriser une vision.
A vrai dire, le seul personnage intéressant est le chinois, amoureux déchiré par une femme qui n'en a strictement rien à faire.
Dans ce rôle, Leung s'en sort plutôt bien dans un casting qui surnage comme pas possible. La palme revenant à Jane March qui, en dehors de montrer son corps (ce qui ne me dérange absolument pas évidemment), n'a aucun talent.
Sans compter une inexpressivité assez visible.

Un gros navet se basant uniquement sur des scènes olé olé pour captiver le spectateur.

Note: 1/20 (pour Tony Leung)

Note naveteuse: 17/20 (quel ennui !)


L'amant - Bande annonce FR par _Caprice_


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