genre: comédie fantastique
année: 1986
durée: 1h45
l'histoire: Al Hadin travaille chez un brocanteur. Un jour, il découvre une vieille lampe qu'il décide de nettoyer. Apparaît alors un génie capable d'exaucer tous les voeux du gamin. Seul problème: à la tombée de la nuit, les pouvoirs magiques du génie s'évanouissent.
la critique d'Alice In Oliver:
Bud Spencer est vraiment un acteur sympathique: inutile de préciser qu'il a longtemps partagé la vedette avec Terence Hill dans bon nombre de films d'action et/ou de comédies nanardes à base de bastons.
Pour cela, je renvoie à deux supers flics. Mais Bud Spencer a évidemment sévi dans quelques films en solo, dans lesquels ses réflexes de cogneurs sont mis à rude épreuve.
C'est évidemment le cas d'Aladin, dans lequel Spencer interprète un génie. Un génie bien particulier en l'occurrence puisqu'il peut réaliser tous les voeux désirés, mais ses pouvoirs magiques s'estompent à la nuit tombée.
Al Hadin, un adolescent qui a peu confiance en lui, travaille chez un brocanteur grognon. Un jour, il tombe par hasard sur une lampe magique qui contient le génie de service.
D'un être insignifiant et boutonneux, il devient un jeune homme aguerri, champion de basket et de jet ski, et ce, grâce aux pouvoirs du génie.
Ce qui permet au film de faire passer le temps plutôt que de proposer un véritable scénario. D'ailleurs, les interprètes sont unanimement mauvais.
A une exception près: Bud Spencer. Même dans un film ultra médiocre (et Aladin est franchement une grosse bouse), cet acteur parvient à nous rendre l'ensemble sympathique.
Certes, le film est extrêmement mauvais, pourri et à chier (désolé pour la grossièreté, mais bon...) ! Non vraiment, il n'y a rien à sauver tant Aladin est vide d'intérêt. Rapidement, Bud Spencer est mis à contribution, puisqu'un sale type qui veut dominer le monde, a pour ambition de s'emparer de la lampe magique.
Spencer intervient et cogne ses sbires: vive les séries de baffes et de coups de poing ! Comme quoi, même dans ce genre de comédie mâtinée de fantastique, notre bon vieux Bud Spencer retrouve ses réflexes de cogneur.
Sinon, pour le reste, le film est tout simplement lamentable et consternant. Toutefois, Bud Spencer nous régale en cabotinant à merveille.
En vérité, Aladin fait partie de ces nanars tellement nuls qu'il en devient curieusement génial. Allez comprendre...
Note: Non !
Note nanardeuse: 16.5/20