Le Pari

Genre: comédie
Année: 1997
durée: 1H40

L'histoire: Deux beaux frères, Didier et Bernard se lancent un défi: l'abstinence de tabac pendant 15 jours. Mais très vite, la situation devient cauchemardesque.

La critique d'Alice In Oliver:

Deux ans après l'énorme succès des Trois Frères, qui réunissait Les Inconnus, le trio comique préféré des français, Didier Bourdon et Bernard Campan décident de signer une nouvelle comédie. Mais cette fois-ci, Pascal Légitimus n'est plus de la partie. Au niveau du casting, on retrouve également les deux réalisateurs devant la caméra, Isabelle Ferron, Isabel Otéro et François Berléand.

Après Les Trois Frères, Didier Bourdon et Bernard Campan vont-ils parvenir à confirmer les espoirs placés en eux ? µ
A la base, je ne suis pas un grand fan de leur précédent film. Personnellement, j'ai toujours trouvé Les Trois Frères un peu surestimé.
Toutefois, Les Trois Frères fait office de véritable chef d'oeuvre à côté de ce nanar. Dommage, car l'idée de base est plutôt intéressante.

Deux beaux-frères se lancent un défi: arrêter de fumer pendant deux semaines. Mission impossible ? Oui ou presque...
Tout du moins, nos deux héros vont passer par toutes les étapes du manque et de la dépendance, le film n'ayant pas peur de sombrer dans l'excès, la surenchère et la caricature.

Certes, on relève quelques bons moments et quelques répliques bien senties ("le tabac, c'est tabou ! On en viendra tous à bout !).
Mais dans l'ensemble, Le Pari se révèle assez décevant, voire parfois, assez ennuyeux. Clairement, la subtilité n'est pas le point fort de Didier Bourdon et Bernard Campan. Le Pari se divise en trois parties distinctes: l'arrêt du tabac, la désintoxication et le célibat.

Franchement, la dernière partie est absolument nulle, maladroite et pas drôle. En vérité, plus le film avance, plus il devient prévisible et inégal, les deux acteurs principaux se contentant de cabotiner.
Encore une fois, dommage car le début est plutôt rythmé et promet une comédie hilarante et irrévérencieuse.
Malheureusement, Bernard Campan et Didier Bourdon finissent par perdre leur film et finalement, leur sujet.
Reste un nanar sympathique, qui pourra éventuellement convenir un dimanche après midi.

note: 05.5/20
Note nanardeuse: 13.5/20

Le pari - partie 2